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Lumière sur Sandrine Naguertiga, créatrice de contenu et afroptimiste !

Le 8 Mars Journée internationale pour les droits des femmes et non pas journée des femmes ou de la femme ! Cette journée est l’occasion de rappeler l’engagement quotidien et universel de femmes. Celle que nous avons souhaité vous présenter et à qui nous souhaitons apporter notre soutien cette année fait parties des créatrices de contenus engagées et inspirantes, tournées vers le continent. Lumière sur Sandrine Naguertiga.

Peux-tu te présenter ?

Hello la Team et chers abonnés, je suis Sandrine NAGUERTIGA,  Blogueuse Franco-Tchadienne et experte dans les domaines de la stratégie et communication digitale. Véritable passionnée par les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Après un parcours académique qualifié d’atypique (Université Sorbonne puis École Nationale de l’Assurance et École Supérieure de Commerce pour finir), j’exerce mon métier essentiellement dans les domaines liés à la stratégie de communication digitale et la marque. Je conseille plusieurs acteurs de l’économie (ONG, entreprises, associations, personnalités…) dans les domaines liés à la stratégie digitale, à la communication et à l’E-réputation. Me définissant comme une “Afroptimiste”, c’est à dire ayant décidé de voir l’Afrique du bon côté, je fais partie de ces personnes qui se disent que tout est possible “à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais”.

Qu’est ce que signifie créatrice de contenus pour toi ?

Une créatrice de contenus pour moi est semblable à un couteau suisse (pour caricaturer). C’est une personne capable de réunir plusieurs compétences dans des domaines diverses et pourtant bien complémentaires. La créatrice de contenus imagine, conçoit, développe un support (qui peut avoir plusieurs formats : texte, illustrations, audios, vidéos…) innove et le propose à un public cible tout en étant capable d’en faire la promotion. Plusieurs compétences donc se regroupent : la création, la rédaction, la communication, l’esprit de synthèse, l’argumentation, l’analyse, le marketing…)

Qu’est ce que cela t’a apporté ?

En tant que blogueuse par exemple, créer du contenu pour le web m’a permis de m’exprimer sur des thématiques qui me passionnaient ou me tenaient à cœur. J’ai acquis, au fil du temps, des compétences grâce à ce travail de création. Je me suis auto-perfectionné, j’ai été curieuse et ai été à la quête de renforcement de compétences. J’ai également développé un réseau clé à travers le monde (comme quoi, internet est finalement un village) mais surtout j’ai très vite gagné en notoriété et ma E-Réputation a été développée : un élément capital dans ma carrière professionnelle.

 

Pourquoi peut on te qualifier de créatrice de contenus “engagée” ? Comment soutiens-tu les femmes du continent ?

Peut-être parce que je mets ma E-Plume au service de causes bien spécifiques telles que : la promotion des talents africains…particulièrement africaines du continent mais aussi parce que je mène un combat depuis plusieurs années qui vise à briser les tabous autour des menstruations chez les filles et femmes en Afrique et dans le monde. Même lorsque je publie du contenu sur les réseaux sociaux, la plupart du temps, ces contenus prennent un angle positif. Ils font, pour la plupart du temps, la promotion des femmes du continent.  Je ne cesse de répéter cette magnifique citation :

Soyons ces femmes qui réparent les couronnes d’autres femmes sans dire au monde qu’elles étaient brisées

Comment faire pour s’engager à tes côtés ?

Rien de plus simple : tout passe par une prise de contact (par mail, téléphone ou même via les réseaux sociaux tels que Twitter ou LinkedIn sur lesquels je suis très active). Mais je reste persuadée qu’il est toujours important de lier les actions digitales par des actions concrètes pour encore plus d’impact : surtout lorsqu’on voit les réalités de notre continent en matière d’accès au numérique dans certains pays. Je mène bien souvent des actions en lien avec le digital et je reste toujours à l’écoute de toutes les opportunités. J’ai tendance à repousser les pessimistes et à faire chemin avec les personnes qui se disent que « tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais ».

 

Parle-nous de ton dernier projet coup de cœur ?

J’ai de très beaux projets en réserve que je peaufine encore en coulisse : des projets toujours en lien avec mes activités dans le domaine du digital….et de la radio (shuut : je préfère donc ne pas en dire plus pour l’instant et préfère vous laisser le découvrir ultérieurement) Sinon pour l’instant je m’investis toujours dans mon blog professionnel et personnel (lafroptimiste.com).

Quels conseils donnerais-tu à toutes les créatrices de contenus ou en devenir ?

C’est assez prétentieux à ce stade pour moi de donner des conseils, mais je pense tout de même que la clé de cette activité ou carrément de ce métier à part entière c’est avant tout la passion. On le fait parce qu’on aime le faire et qu’on a plaisir à partager avec les autres. La création de contenus est en quelque sorte un don de soi sans arrêt. On créée pour toucher les autres et parce qu’on veut partager une information, un ressenti, un conseil ou tout autre contenu avec du public.
Puis il faut bien faire les choses. C’est-à-dire faire attention aux fausses informations qui pullulent en continue sur le web malheureusement. Et surtout si les informations ne nous appartiennent pas complètement ou même partiellement : citez la source. En étant créatrice de contenus, on doit s’assurer d’être crédible et donc d’y mettre du sérieux, du professionnalisme et de la qualité…puisqu’on engage notre image et nom, bref notre E-Réputation.
Ensuite j’ai également envie de dire : « SOYEZ CREATIVES  Mesdames » ! Faites-nous rêver. Apportez cette touche de personnalité qui fera la différence dans ce beau monde de créatrices de contenus. Appropriez-vous les canaux digitaux que vous aimez ou apprenez à le faire (on apprend sans cesse sur cette terre). Soyez vraies, soyez vous-mêmes
Enfin, « networkez », « réseautez »,  « cherchez », allez vers les autres également. Le web est un village où tout peut vite aller et où les opportunités grandissent au quotidien. N’ayez pas peur et foncez : telles sont les clés.

Bonus : quelles sont les influenceuses engagées et féministes que tu suis ?
Il y en a tellement qu’on ne pourrait toutes les citer. Les femmes ont réellement pris le pouvoir du web. Je citerai donc quelques unes : Moussokoro Diop, Fatima Harber (consoeur Mondoblogueuse du Mali), Chantal Naré, Dr Djamila Ferdjani (qui est un veritable rayon de soleil et d’espoir sur les réseaux sociaux), Nabou Fall, Rebecca Echonong, Paola Audrey…. sans oublier bien entendu la Geekette Edith Brou (pour ne citer qu’elles).

Un dernier mot pour cette journée du 8 mars ?

Le 8 Mars, selon moi, perd malheureusement sa valeur de base qui est celle d’être une journée de lutte pour les droits des femmes mais également de promotion des hommes et des femmes qui sont engagés au quotidien pour de meilleures conditions de vie et des droits des femmes. On parle de plus en plus souvent de « fête de la femme » : sacrilège ! Cette journée du 8 Mars est donc selon moi chaque jour un moment important et non pas uniquement le 8 Mars.

Merci à Sandrine pour son précieux témoignage. Retrouvez-là sur Twitter, Instagram ou encore sur son site lafroptimiste.com !

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