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Audrey Rhodes, Tech-entrepreneur et UX/UI Designer

Créateur de contenu du Togo, Audrey Rhodes ou @dreydigital a été finaliste #ADICOMAWARDS dans la catégorie Tech aux ADICOMDAYS 2020. Il partage sur son blog et sur les réseaux sociaux des astuces digital marketing, social media, des expériences d’entrepreneurs ou encore des conseils UX/UI design.

 

Comment vous définiriez-vous en un tweet ?
Créatif et curieux; j’aime explorer de nouveaux horizons. #DigitalNomad & #UIDesigner

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Call me Audrey RHODES aka @dreydigital, Togolais de 26 ans, je suis UX/UI Designer et Social Media Manager, chef de projet d’une agence digitale basée à Dakar (Sénégal).

J’ai un parcours un peu atypique. Après un baccalauréat scientifique obtenu à l’âge de 17 ans, comme tous les jeunes de mon époque, j’intègre une université privée en filière informatique option réseau-télécom. Le parcours classique pour obtenir une licence ou un master dans le domaine mais je me suis retrouvé ailleurs guidé par ma passion pour la communication et le digital.

Tout a commencé en 2013, lors d’un Bootcamp organisé au sein de mon université. C’était 2 jours d’ateliers interactifs pour imaginer des solutions IT aux problèmes africains : des Workshops, Demo Sessions et présentations autour de la création de machines numériques répondant aux besoins du continent (de l’imprimante 3D aux jouets intelligents en passant par des notions de robotique). À la fin de l’atelier, j’ai eu la chance de rejoindre le FABLAB (organisateur de ce bootcamp) pour approfondir mes connaissances.

Mon expérience professionnelle a débuté comme ça avec un apprentissage terrain. Avec une casquette de Digital Manager, j’ai contribué, pendant plus de 2 ans, à importer au Togo des événements collaboratifs Tech internationaux comme Space Apps Challenge de la NASA, GameCamp, le FabJam, et bien d’autres évènements…

Passionné par le Digital marketing et le web 2.0, j’ai donc décidé de valider mes acquis avec des certifications en ligne pour être légitime et exercer librement le métier de Social Media Manager.

Tech-entrepreneur et UX/UI Designer aujourd’hui, j’accompagne à travers mon agence digitale, les porteurs de projets dans leur stratégie de communication digitale. Blogueur (Créateur du “Le Blog de Rhodes”), je ne cesse d’aller à la découverte du monde et de prendre plaisir à conseiller et à partager mon expérience et son savoir-faire dans le domaine du web.

Vous considérez-vous influenceur ? Pourquoi ? 
Je dirai OUI même si personnellement j’aime pas trop ce terme ! Parce que déjà en tant que créateur de contenu sur le web je fédère une communauté d’internautes qui me follow pour ce que je suis en tant que personne mais aussi pour ce que j’offre comme contenu.

Comme on à l’habitude de dire aujourd’hui, la data (contenus web) est l’or du 21ème siècle. Ces contenus publiés véhiculent un message qui impacte positivement ou négativement la vie d’un ou plusieurs internautes. Donc quelque part j’influence la vie des gens directement ou indirectement.

Pour donner un exemple pratique, récemment j’ai reçu ce message sur Facebook de quelqu’un que je ne connais même pas qui a fait le choix de se lancer dans une formation en anglais parce que j’en avais parlé lors d’une session LIVE. Je me permets de citer le message : « Hello, j’espère que vous allez bien. Votre avis sur le site de Kodjo le coach en anglais m’a rassuré et m’a permis de me décider à tenter le coaching avec lui. Comme quoi être influenceur impacte des gens avec qui vous n’avez jamais échangé et qui vous suivent. Merci et bonne continuation à vous »

Quelle est votre ligne éditoriale ?
Je publie principalement 4 types de contenus sur mes réseaux sociaux :
– DIGITAL MARKETING (des stratégies et astuces pour se lancer sur le digital)
– SOCIAL MEDIA TIPS (des conseils et expériences personnelles dans le métier)
– ENTREPRENEURIAT EN AFRIQUE (partages des expériences des acteurs du continent à travers des vidéos LIVE, interviews,…)
– UX/UI DESIGN (des astuces pour se lancer dans cette discipline en Afrique)

 

 

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Une publication partagée par Drey Rhodes (@dreydigital)


Quelle est votre audience et a t-elle des caractéristiques spécifiques ?
Je suis suivi par des jeunes en quête d’identité sur le web avec la moyenne d’âge de 20 ans. Plus d’hommes que de femmes : 57% contre 43%. Ces fans proviennent principalement du Togo, Tunisie, France, Côte d’Ivoire, Cameroun, Bénin, Sénégal

Comment réussissez-vous à créer du contenu attrayant ?
Je crée mes contenus tout seul avec mon Iphone 8 et ma caméra Yi 4k et bien sûre avec la lumière naturelle (Soleil )

Quels sont vos projets en cours ?
Reprendre mes activités de blogging au quotidien et constituer une petite équipe pour la réalisation de mes vidéos YouTube.

À quoi ressemble votre journée type ?
Une journée de grouilleur, je bosse à temps plein en tant qu’UX/UI Designer dans une startup de la place du coup toute la journée c’est focus projets et réunions avec les équipe Tech & Sales. Après le boulot on se consacre aux clients : call mission, planning ou même formation. Je termine mes journées vers 01h 02h du matin, toute ma soirée c’est session travail projets clients et réflexion sur quoi produire comme contenu plus tard (PS : beaucoup de contenus sont dans le tiroir )

Quels sont les défis auxquels vous devez faire face ?
– L’immaturité digitale de certaines entreprises ou clients : je m’explique, beaucoup de personnes sous-estime notre travail du coup c’est 2 à 3 fois plus de travail de les convaincre avant de vendre un service ou produit.

– La concurrence sur le marché

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie de création de contenu ou vos envies de création ?
L’inspiration vient toujours d’un problème que j’ai eu a rencontré lors d’un travail.
Ma force aussi c’est que je crée du contenu lié au métier que j’exerce au quotidien donc c’est plus facile pour moi de détecter quoi présenter et de quelle manière.
Je reste à l’écoute de ma cible, de ses problématiques et tendances. Aujourd’hui je produis plus de contenus sur mon Instagram que sur les autres réseaux sociaux : Carrousels lifestyle.
Je fais beaucoup de l’A/B testing et je réajuste chaque fois.

Qui sont les créateurs de contenus qui vous influencent ?
Kayvon, le biscuit des savanes, Karelle, Scheena Donia et d’autres dont j’admire beaucoup le travail.

Pourquoi recommanderiez- vous aux marques de travailler avec vous ?
Pure génération Z, je comprends parfaitement les codes du web et je développe facilement des contacts ce qui pourrait être un atout pour votre prochaine campagne. Bref une boîte à idée ambulante qui sait faire preuve de professionnalisme.

Le mot de la fin vous revient : une dernière chose à partager (un compte, une citation, une astuce, un coup de cœur) ?
Aide-toi et le ciel t’aidera. Mon chakra de tous les jours c’est : ORA & LABORA, prie comme si tout dépendait de DIEU mais travaille comme si tout dépendait de toi
Merci à l’équipe et n’hésitez pas à me follow sur mes réseaux sociaux.

Merci à DreyDigital pour son partage d’expérience, continuez à le suivre : sur son blog, Instagram, Facebook, Twitter ou encore sa chaîne Youtube ! Découvrez d’autres profils de créateurs de contenu inspirants sur notre blog.

Sarah Mbadinga, « digital girl » pleine de bonnes astuces

Sarah Mbadinga, finaliste #ADICOMAWARDS dans la catégorie tech, tient « le blog de diginael » depuis 2019. Véritable « digital girl » du Gabon, elle livre sur sa page Instagram et son compte Twitter ses découvertes et astuces en matière de création de contenu.

 

Comment vous définiriez-vous en un tweet ?
Je suis une boule d’énergie remplie d’idées créatives.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Après mes études en système et réseaux informatiques, j’ai décidé de me reconvertir totalement dans le digital par passion. Actuellement, je suis en dernière année MBA en digital marketing. J’effectue parfois des prestations en tant que free-lance social média manager quand on me contacte.

Vous considérez-vous influenceuse ? Pourquoi ?
Non, je ne me considère pas comme une influenceuse. C’est un bien grand mot (MDR). Je n’aime pas utiliser ce terme. Il est vrai que lorsque je propose certaines astuces à ma petite communauté, elle est prête à tester. Je préfère tout simplement créatrice de contenu.

Quelle est votre ligne éditoriale ?
Astuce stories, applications…

Quelle est votre audience et a t-elle des caractéristiques spécifiques ?
Mon audience est composée de 56% de femmes et 44% d’hommes. Avec une tranche d’âge de 18 à 44 ans qu’on retrouve au Gabon, Sénégal, Côte d’Ivoire, Bénin, France.

Comment réussissez-vous à créer du contenu attrayant ?
En faisant une veille permanente sur les nouveautés, ensuite je rajoute ma touche de créativité.

 

Quels sont vos projets en cours ?
Actuellement, je prépare le lancement d’une plateforme «Le becto »avec des amis qui mettra en valeur la richesse culinaire du Gabon (évidemment avec un contenu attrayant qui donnera de l’eau à la bouche). Le lancement est prévu pour le 19 décembre 2020.
[Ndlr :  le compte @lebecto est désormais en ligne]

À quoi ressemble votre journée type ? 
Je passe énormément mes journées sur Instagram ou Pinterest quand je n’ai rien à faire.

Quels sont les défis auxquels vous devez faire face ?
Réaliser du contenu avec les outils que j’ai… Je peux avoir du mal à présenter certaines applis tout simplement parce-que je n’ai pas le téléphone requis ou tout autre matériel.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie de création de contenu ou vos envies de création ?
Je prépare mes contenus toujours à l’avance pour ne pas être à court d’idée. Sauf si je veux partager une pépite. Je mise énormément sur l’actualité.
Mes envies de création me viennent comme un claquement de doigt, à tout moment je réfléchis sur une nouvelle chose.

Qui sont les créateurs de contenus qui vous influencent ?
Il y en a énormément, je follow énormément les créateurs de contenu du Nigeria et du Ghana. Ils sont tellement fascinants.

Pourquoi recommanderiez- vous aux marques de travailler avec vous ?
Je suis le futur 😂 . Il est vrai que je ne suis pas connue, mais je suis un élément avec un fort potentiel, créative et polyvalente, qui pourra vous proposer des idées de ouf.

Le mot de la fin vous revient : une dernière chose à partager (un compte, une citation, une astuce, un coup de cœur) ?
« Tout vient à point à qui sait attendre »

Merci à Sarah pour ce partage ! Continuez à la suivre sur sa page Instagram et son compte Twitter. Découvrez les autres profils de finalistes sur le blog Totem Experience.

Erichine, la voix dans sans voix

Erichine Mbayo Ngombe, finaliste dans la catégorie ADICOM4GOOD Migrations, parrainée par Migrants As Messengers de l’OIM, est une jeune femme engagée, qui se bat pour l’inclusion des sourds, malentendants et aveugles.

Comment vous définiriez-vous en un tweet ?
Une personne différente qui porte en elle un espoir passionnant

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Je suis une personne (sans handicap) qui porte une passion assez différente, celle d’être la voix des sans voix (handicapés).
Je me bats pour l’inclusion des sourds, malentendants et aveugles dans nos sociétés en Afrique.
Je suis une jeune défenseure des droits des personnes handicapées, j’ai commencé mon combat à l’âge de 17 ans, et aujourd’hui j’en ai 22 et je ne m’arrêterai que le jour où l’inclusion de ces personnes ne sera plus un sujet d’alerte.
Ma motivation est née d’un constat : j’ai été révoltée à force de voir que les personnes handicapées, les sourds et aveugles en particuliers, ne cessent de voir leurs droits être bafoués, réduits à rien, et que ceux qui sont appelés et censés leur assurer protection et défense soient les premiers à favoriser la discrimination.

J’ai commencé mon combat par communiquer des messages de sensibilisation sur la prise en compte de ces personnes dans la société un peu partout avec des contenus attractifs et visuels créer par mon ami designer graphiste, qui puissent attirer l’attention (dans la rue, dans les salles à l’université, dans les salles de conférence lorsque j’avais l’occasion, sur mes comptes réseaux sociaux).
Puis je commençais à réunir des sourds et malentendants afin de discuter sur ce qu’ils voulaient apprendre – notons que les sourds et malentendants dans nos sociétés en Afrique sont le plus souvent mis à l’écart en tout, ils ne savent comment se former ni s’informer de quoique ce soit, c’est une grande difficulté qui les lient, sans interprète en langue des signes, ils ne savent plus rien.

La surdité, une question sensible que nous abordons avec aisance.

Pour plusieurs c’est une maladie, pour peu c’est un…

Publiée par Jeunesse Sourde Ambitieuse « JSA » ONG sur Samedi 17 octobre 2020

 

C’est sur cette base de toutes ces difficultés que nous avions mis sur pied une organisation non gouvernementale dans le but d’agir efficacement dans la valorisation et l’épanouissement de ces personnes dans la société, dans la défense de leurs droits et dans la quête des plaidoiries et lobbying en faveur de ces personnes.

Un parcours de Titan, qui jusque là dure 4 ans, je suis contente de l’impact que ça donne au sein du quotidien, car sans ressources financières nous arrivons à nous imposer et à imposer notre mot qui est l’inclusion, et à changer la vie de ces personnes au quotidien.

 

Vous considérez-vous influenceuse ? Pourquoi ?
Au fur et à mesure les années avancent, mon combat se fait entendre et se laisse parler par beaucoup de gens. Sans m’en rendre compte, cela avait un impact jusque dans certains pays africains. Dans cette jeunesse, je plantais au sein d’une catégorie de jeunes ce désir de choisir la voix du bon, la voix de L’inclusion et de la paix, ce qui aujourd’hui fait que je sois suivie un peu partout par une multitude des personnes.

Personne ne veut passer outre inaperçu une publication ou une parole de moi , pour beaucoup ça édifie, ça motive et ça enseigne, je deviens une référence de l’inclusion et j’en suis fière.
Par cette petite expérience, Oui je peux me considérer comme étant une influenceuse.

Quelle est votre ligne éditoriale ? 
Storytelling, actualités des informations sur les questions du handicap et du quotidien, rubrique savoir sur le handicap, la langue des signes et son quotidien, découvertes sur la question du handicap de surdité.

Quelle est votre audience et a t-elle des caractéristiques spécifiques ?
Je suis suivie par 70% de femmes dont 50% sont handicapées, qui ont entre 15 et 30 ans et 30% d’hommes, qui ont entre 25 et 34 ans. Une cible parfaite selon moi pour toucher les cœurs !

Comment réussissez-vous à créer du contenu attrayant ?
J’ai un ami designer graphiste qui m’aide à les réaliser et si je me trouve loin de lui, grâce à une application qu’il m’a recommandée, je crée des visuels à message et des petits spots.

Quels sont vos projets en cours ?
Nous sommes en train de lancer une campagne de sensibilisation de 2 ans qui va s’appeler ELONGO (qui signifie Ensemble, dans ma langue qui est le lingala) qui va consister à hausser fortement la voix qui réclame L’inclusion totale de ces personnes. Une campagne avec de multiples activités virtuelles et physiques dans le but de réaliser notre rêve, qui est de voir dans les jours à venir notre Afrique devenir inclusive, où nous nous émerveillerons de voir un handicapé et un non handicapé vivre en communauté.

À quoi ressemble votre journée type ?
Une journée très occupée : il faut écrire, j’ai toujours eu avec moi un carnet et un stylo parce qu’à tout moment j’écris mes publications, mes prestations et j’anticipe sur les projets avenir si j’ai fini avec les projets en cours.
Je n’ai presque pas le temps pour moi, le 3/4 de mon temps je le consacre aux visites auprès de mes encadrés Sourds pour pouvoir discuter et les entendre.
Je suis étudiante en 2e cycle de droit, je me spécialise sur les droits des personnes handicapées, où je consacre la moitié de mon temps dans mes recherches et dans l’écriture de mes livres scientifiques qui pourront paraître l’année prochaine.

Quels sont les défis auxquels vous devez faire face ?
Le plus grand défi c’est la concurrence. C’est une bonne chose mais on a l’impression d’être prise pour une rivale et beaucoup ne se gênent pas de vous menacer et d’user des armes pour vous faire tomber.
Nous sommes entourés d’organisations qui travaillent dans le social mais qui ne font pas ce que nous faisons, et leurs attaques nous permettent d’innover et de monter en puissance.
Nous ne les considérons pas comme des rivaux, comme c’est le cas pour eux, mais nous utilisons le savoir, le savoir faire et le savoir vivre pour pouvoir réaliser ce rêve ensemble.
Seul on va vite, ensemble on y va loin.

Le deuxième défi, c’est de manquer de moyens pour pouvoir atteindre notre cible.

Et le troisième c’est la langue : notre cible est bilingue, il nous faut investir surtout sur des traducteurs pour pouvoir la toucher et ce n’est pas chose aisée.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie de création de contenu ou vos envies de création ?
J’use d’une stratégie assez simpliste, je trace une horloge de publication qui commence dans la matinée avec des contenus de salutation et d’une annonce de la journée, puis dans l’après-midi je présente des actualités qui se passent sur différents pays africains, toujours dans la même thématique. Dans la soirée, soit une publication de savoir ou un jeu en langue des signes ou encore une motivation.
Souvent je poste des story de sondage ou des questions pour faire interagir le public.

Qui sont les créateurs de contenus qui vous influencent ?
Je n’en ai pas malheureusement, mais dans mes heures perdues je vais suivre des influenceurs sur mon secteur et autres pour étudier les nouvelles structures de travail pour moi.

Pourquoi recommanderiez-vous aux marques de travailler avec vous ?
Je voudrais vraiment que ma voix se fasse entendre, travailler avec une marque m’aiderait à atteindre le but et ça ferait un bien fou.

Le mot de la fin vous revient : une dernière chose à partager (un compte, une citation, une astuce, un coup de cœur) ?
Un handicap est un état qui rend unique et non incapable.
Une personne handicapée porte une différence, mais celle-ci ne devrait pas créer de barrière entre ceux qui en ont une et ceux qui n’en ont.
Un monde inclusif et humanisé, c’est ce que nous voulons.
On ne choisit pas son lendemain, mais on a la possibilité de rendre possible ce dont nous souhaitons en ayant tout simplement un cœur pur, vrai et passionné du bon.

C’est une grâce de vivre, c’est une grâce de survivre avec une différence.

Une personne sans référence, un bon matin peut devenir une légende.

Merci à Erichine pour son beau témoignage, continuez à suivre Jeunesse Sourde Ambitieuse sur Facebook, Instagram et Twitter !

 

Papypro, photographe et vidéaste au Sénégal

Maodo Malick Sall est @papypro sur les réseaux sociaux, un passionné de l’image ! Finaliste au concours ADICOMAWARDS dans la catégorie voyage, parrainée par Air France, il a répondu à nos questions…

 

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Alors mon parcours en tant que photographe et filmmaker n’est pas si long je dirais. J’ai commencé la photo entre 2015 et 2016 avec un iPhone 4… Lol ! Après plus j’avançais, plus j’en voulais toujours plus. Jusqu’à ce que je me sois procuré un appareil photo. En fin d’année 2016, je me suis lancé dans la vidéo et aujourd’hui c’est mon Full-time job.

Vous considérez-vous influenceur.se ? Pourquoi ? 
Grâce aux contenus que je crée, c’est-à-dire la photo et la vidéo, j’arrive à « influencer » les personnes qui me suivent. Je leur fais découvrir certains lieux avec des photos ou travel videos, des tutoriels entre autres.

 

 

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Quelle est votre ligne éditoriale ? 
Disons que sur les réseaux sociaux, je ne parle que de mes passions, de ce qui m’intéresse. Je ne m’attarde pas sur certains détails parce que le temps est précieux et je le consacre que sur ce que j’aime.

Comment réussissez-vous à créer du contenu attrayant ?
On n’a pas tous la même vision des choses. Par exemple moi je peux voir une chose et dire que c’est magnifique, faire une vidéo, un bon montage et publier sur mes réseaux mais il y aura certainement des personne qui ne trouveront rien d’intéressant ou magnifique.
Pour moi l’important c’est de faire ce qui nous faire vivre… la passion.

Quels sont vos projets en cours ?
Je préfère garder la surprise !

À quoi ressemble votre journée type ? 
Je dirais une journée avec ma caméra, mon drone, des batteries, des cartes mémoire et bien sûr du café😊

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie de création de contenu ou vos envies de création ? 
Alors moi, je prévois presque rien. Je crée par envie, surtout côté vidéo. Du coup je peux faire un tournage lancer un premier teaser puis rester des semaines sans poster.

Qui sont les créateurs de contenus qui vous influencent ?
Disons Peter Mckinnon, Sam kolder, jonhy (FPV), Parker Welbeck…

Le mot de la fin vous revient : une dernière chose à partager (un compte, une citation, une astuce, un coup de cœur) ? 
J’ai juste un conseil à donner à tous ceux qui veulent se lancer dans la création de contenus : Faites ce que vous aimez.

Continuez à suivre Papypro sur Instagram et YouTube ! Découvrez nos autres interviews sur le blog 😉 

Moussa Ndoye, un passionné du cinéma

Rendez-vous au Sénégal avec Moussa Ndoye, étudiant en production cinématographique et Audiovisuelle à l’ISEP-THIES. Finaliste dans la catégorie tech aux ADICOMAWARDS, il est le co-fondateur de sevens_prod et Fondateur de Meuz’Art Prod

 

Comment vous définiriez-vous en un tweet ?
Un passionné du cinéma, prêt pour la révolution #NguirCinemaWuEuleuk

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
J’ai passé mon bac en 2017 puis j’ai été orienté en physique-chimie. Un an après, j’ai réussi le concours d’entrée a l’ISEP pour suivre ma passion le cinéma. Diplômé cette année, j’ai fondé avec des amis Seven’s Prod, une entreprise de production Cinématographique et Audiovisuelle, où l’on multiplie nos réalisations : films, clips vidéos, pubs…

Vous considérez-vous influenceur.se ? Pourquoi ?
Un influenceur, c’est celui qui peut influencer positivement ou négativement une communauté en général. Pour moi, c’est celui qui a une mission de vie, celui qui s’engage dans une cause noble, qu’importe avec une grande ou une petite communauté.

Quelle est votre ligne éditoriale ?
Mes sujets phares : art, communication, médias, photographie, lifestyle, cinéma.

 

 

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Une publication partagée par Moussa Ndoye (@meuzart_prod)

Quelle est votre audience et a t-elle des caractéristiques spécifiques ?
67% d’hommes et 23% de femmes avec la tranche d’âge entre 18 et 24 ans qui constitue 57% de ma communauté.

Comment réussissez-vous à créer du contenu attrayant ?
Pour nous la qualité de l’appareil importe peu, ce qui est essentiel c’est le contenu et le message à faire passer. Nous sommes très organisés, c’est pourquoi nous avons voulu classer le processus par étapes : l’idée, la conception, la phase de recherche, la réalisation, le câblage (pour les hashtags) et la diffusion.

Quels sont vos projets en cours ?
Notre projet en cours est un film d’animation 3D qui a pris pratiquement tout notre temps, ce film s’intitule <<MBAMBULAAN>>. Un film qui parle de l’immigration clandestine et qui appuie en quelque sorte l’entrepreneuriat Agricole. Nous faisons également une émission Portrait entrepreneurial des femmes.

À quoi ressemble votre journée type ? 
Comme celle des autres mais ici c’est plus chargé, tu commences à 8h 30 et tu termines à 22h. C’est difficile, mais ce qui nous sauve c’est notre amour et notre passion sur ce que l’on fait, nous nous amusons avec le travail, c’est ça notre petit plus.

Quels sont les défis auxquels vous devez faire face ?
Au manque de culture de l’image.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie de création de contenu ou vos envies de création ?
Nous nous amusons à créer du contenu qui a vraiment du sens, qui peut cultiver les membres de notre communauté, leur apprendre des choses nouvelles et toucher leur sensibilité. Cette touche artistique, c’est notre point fort !


Qui sont les créateurs de contenus qui vous influencent ?
Laye Pro, Bizengabiz…

Pourquoi recommanderiez- vous aux marques de travailler avec vous ?
Parce que nous avons cette discipline du travail bien fait, dans les meilleurs délais, mais aussi l’aspect artistique qui nous distingue des autres par l’organisation, la maîtrise et les compétences.

Le mot de la fin vous revient : une dernière chose à partager (un compte, une citation, une astuce, un coup de cœur) ?

« Là où c’est dur, seuls les durs y passent. » Ce que me dit mon grand frère pour me booster, absolument, Il faut croire en ses rêves et rêvez grand.
Je remercie tout le monde notamment mes encadreurs à l’ISEP : M. Arfang, Obelussien bi, Dioss, Diop Son…
Matar, Fatou, Anta, Diass, Sophia…
Ama Gueye, Dethie, Babdinho…
Maodo, Landing, Mbaye, Queen, Bassene…
pour l’accompagnement.

Retrouvez Moussa sur ses pages Instagram @meuzart_prod et @sevens_prod, Facebook et Youtube !

Julie et sa passion pour la cuisine

Cette semaine, c’est Julie Kassa Mapsi alias @popolovescooking, finaliste aux #ADICOMAWARDS dans la catégorie food que nous retrouvons dans notre interview ! 

 

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Après l’obtention de mon BAC ES à Libreville je suis arrivée en France pour poursuivre mes études supérieures à l’école hôtelière de Paris (Jean Drouant). J’y ai obtenu un BTS en gestion hôtelière avant de poursuivre sur une licence professionnelle en hôtellerie de luxe. Aujourd’hui je suis diplômée d’un master en management hôtelier. Passionnée de cuisine depuis l’enfance j’ai décidé de me lancer à mon propre compte. Je suis auteure culinaire depuis 2017, je fais des prestations traiteur ainsi que des livraisons à domicile sous l’enseigne Popo Loves Cooking Delivery.

Vous considérez-vous influenceur.se ? Pourquoi ? 
Oui car j’ai une communauté qui s’identifie beaucoup à moi, que j’inspire et qui consomme des produits/marques que je mets en avant en me faisant confiance.

Quelle est votre ligne éditoriale ?
Je partage des recettes sous forme de photos et/ou vidéos, des retours clients, des unboxing de marques afro intéressantes ainsi que du contenu sur ma vie d’entrepreneur, lifestyle et notamment de ma vie de jeune maman.

Quelle est votre audience et a t-elle des caractéristiques spécifiques ?
Je suis suivie majoritairement par des femmes de la tranche d’âge 25-34 ans. Les villes sont Libreville Paris, Dakar, Abidjan puis Montréal.

Comment réussissez-vous à créer du contenu attrayant ?
En proposant des recettes originales, qui sortent de l’ordinaire, simples et réalisables par tous. En m’appliquant sur les visuels aussi et en utilisant beaucoup de storytelling autour de mes posts.

Quels sont vos projets en cours ?
Je suis entrain d’écrire 2 livres. Un livre sur les petits-déjeuners et brunchs à l’africaine Wake up Africa ainsi qu’un ebook La Mamaro de recettes simples et rapides pour les mompreneurs. Parallèlement à ça je peaufine mon service de livraison que j’ai lancé durant le confinement.

 

À quoi ressemble votre journée type ?
Je n’ai pas vraiment de journée type. Ça peut être des journées très speed avec des courses à l’extérieur pour des prestations, des heures à cuisiner, des livres à finaliser etc… ou des journées plutôt tranquilles où je réponds aux mails, je travaille ma stratégie…

Quels sont les défis auxquels vous devez faire face ?
Allier ma vie de jeune maman et le travail.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie de création de contenu ou vos envies de création ?
J’adapte ma création de contenu très souvent aux différents produits que je reçois à tester. Je m’efforce aussi d’avoir dans mon contenu des recettes, des videos (format Réels) sur IG notamment, des retours clients, des photos lifestyle. Pour le type de recettes je n’hésite pas à proposer des sondages à ma communauté pour savoir ce qui leur plairait mais avant tout je fais ce qui me plait et que j’ai envie de partager.

Qui sont les créateurs de contenus qui vous influencent ?
@madeinclems, @aistou_cuisine, @ayitemaureen

Pourquoi recommanderiez-vous aux marques de travailler avec vous ?
Car je suis une personne très créative et je saurai mettre en valeur leurs produits de la meilleure des façons.

Le mot de la fin vous revient : une dernière chose à partager (un compte, une citation, une astuce, un coup de cœur) ?
Le compte de @msaimcy qui m’aide beaucoup pour ma stratégie sur Insta

 

Continuez à suivre Julie sur Instagram, Facebook ou encore YouTube !

Découvrez les autre finalistes ADICOMAWARDS sur notre blog.

Rosa Lisa, une guerrière qui écrit

Rencontre avec Rosa Lisa Makongo Ebobisse, créatrice de contenu et finaliste #ADICOMAWARDS dans la catégorie ADICOM4GOOD, parrainée par Migrants As Messengers de l’OIM. Drépanocytaire, Rosa Lisa a lancé la page « Relève toi et avance » afin d’informer et de sensibiliser autour de cette cause. 

 

Comment vous définiriez-vous en un tweet ?
Disons que je me vois comme une guerrière de la vie.

 

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Diplômée d’une licence en communication événementielle et publicitaire depuis 2015, j’ai dû arrêté pour chercher du travail, ce qui n’a pas été facile avec mon état de santé. Je n’ai pas trouvé de travail, mais j’ai développé mon autre passion pour l’animation radio. Ce n’est qu’en 2019 que ma vie a pris un autre tournant avec la page RELÈVE TOI ET AVANCE.

 

Vous considérez-vous influenceuse ? Pourquoi ? 
Oui je me considère comme une influenceuse… Parce que j’ai un message à passer et jusqu’ici il est bien accueilli et compris de ma communauté, et surtout de mes semblables.

 

Quelle est votre audience et a t-elle des caractéristiques spécifiques ?
Drépanocytaires, parents de Drépanocytaires et des personnes qui en connaissent… Des personnes saines aussi qu’on essaie de sensibiliser.

 

Comment réussissez-vous à créer du contenu attrayant ?
En proposant des thématiques liées à la maladie.

 

Quels sont vos projets en cours ?
Mon travail, une campagne digitale de dépistage du gène Drépanocytaire et une association dans les années à venir !

 

À quoi ressemble votre journée type ?
Cela peut varier en fonction des jours mais la journée type est celle-ci : Réveil, rédaction de mes articles pour la radio, honorer mes rendez-vous de la journée, l’émission radio, publication sur la page et petit temps en famille… Je dors très tard et c’est un temps que j’alloue à toutes sortes de réflexion.

 

Quels sont les défis auxquels vous devez faire face ?
Je dirais essentiellement qu’agrandir cette communauté n’est pas aisé ainsi que la réalisation de projets afférents.

 

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie de création de contenu ou vos envies de création ? 
C’est purement au feeling, je retrace surtout des sujets qui intéressent les Drépanocytaires… Des questions anonymes, des témoignages.
Qui sont les créateurs de contenus qui vous influencent ?
Tous ceux qui ont des pages parlant de la drépanocytose et aussi un peu des influenceuses du Cameroun.

 

Pourquoi recommanderiez- vous aux marques de travailler avec vous ?
Parce que j’ai soif d’apprendre, j’aime les défis, je suis très friande des opportunités qui vont me permettre d’exprimer mon potentiel sans me limiter à cause de mon état de santé.

 

Le mot de la fin vous revient : une dernière chose à partager (un compte, une citation, une astuce, un coup de cœur) ?
La drépanocytose est devenu ma motivation pour réussir.
 
Merci à Rosa Lisa pour ce beau partage, continuez à la suivre sur Instagram et Facebook !

Carine Ferrat et ses « délires en cuisine »

Cette semaine, Carine Ferrat, blogueuse culinaire, finaliste #ADICOMAWARDS dans la catégorie Food, répond à nos questions ! Sa page Facebook Mes délires en cuisine compte plus de 430K abonnés. 

 

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Titulaire d’un BTS commercial, j’ai toujours été passionnée de cuisine. C’est ainsi qu’en avril 2018 je décide de partager mon quotidien via Facebook et cette aventure dure depuis ce moment.

Vous considérez-vous influenceuse ? Pourquoi ?
Un tout petit peu, sans prétention 😅😅 car beaucoup d’abonnés s’identifient à moi.

Quelle est votre audience et a t-elle des caractéristiques spécifiques ?
J’ai aujourd’hui plus de 400.000 abonnés, parmi lesquels plus de femmes que d’hommes.

Comment réussissez-vous à créer du contenu attrayant ?
J’essaie de comprendre les besoins de mes abonnés et je recherche énormément la meilleure qualité de photo.

 

A la maison les soirs c’est instant salade😜
Et vous que mangez vous les soirs ?

Publiée par Mes délires en cuisine sur Samedi 12 décembre 2020

Quels sont vos projets en cours ?
Essayer de devenir égérie de certaines marques culinaires.

À quoi ressemble votre journée type ? 
Au réveil, je vais répondre aux abonnés car certains ont des demandes urgentes. Ensuite à 12h je fais une publication.

Quels sont les défis auxquels vous devez faire face ?
Toujours avoir de nouvelles idée culinaires car la monotonie fait fuir les abonnés.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie de création de contenu ou vos envies de création ?
Je tiens compte des demandes et de l’avis de mes abonnés pour la création de mes contenus.

Qui sont les créateurs de contenus qui vous influencent ?
Karelle et Mariam en cuisine !

Pourquoi recommanderiez- vous aux marques de travailler avec vous ?
Parce que je suis très passionnés par ce que je fais et que je me donne à fond pour être a la hauteur des attentes.

Le mot de la fin vous revient : une dernière chose à partager (un compte, une citation, une astuce, un coup de cœur) ?
Il faut toujours croire en soi et surtout ne jamais baisser les bras sur les difficultés que l’on rencontre.

Merci à Carine pour ce beau partage, continuez à la suivre sur Instagram et Facebook !

Ziggy Faye, créateur de contenu voyage au Sénégal

Cette semaine, c’est Ziggy Faye, créateur de la page Travel with Ziggy, créateur de contenu du Sénégal et finaliste aux #ADICOMAWARDS dans la catégorie voyage qui a répondu à nos questions !

Comment vous définiriez-vous en un tweet ?
Un amoureux de la vie et adepte du « vivre et laisser vivre »

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Je suis un ancien ingénieur télécom, plus jeune de la boîte dans laquelle je travaillais mais qui démissionne après être rentré de congés pendant lesquels j’ai fait un peu le tour de l’Asie. J’ai réfléchi sur un moyen de monétiser ma passion qui est le voyage et aujourd’hui je suis un vendeur « d’expériences » à travers le Sénégal, l’Afrique et le monde.

Vous considérez-vous influenceur ? Pourquoi ?
Je n’aime pas spécialement le terme influenceur mais je dirai que j’arrive à créer l’envie chez ma communauté de payer pour venir participer aux voyages que je vends et c’est déjà ça.

Quelle est votre ligne éditoriale ?
Voyage, mode, lifestyle et des lives avec un gynécologue depuis le premier confinement en Mars 2020.

Quelle est votre audience et a t-elle des caractéristiques spécifiques ?
Je suis suivi par 60% de femmes et 40% d’hommes. 44% de ma communauté ont entre 25 et 34 ans, ce qui constitue une cible parfaite pour les excursions que je vends.

Comment réussissez-vous à créer du contenu attrayant ?
Avec mon iPhone 11 Pro Max quand je suis seul et une petite équipe technique qui m’accompagne lors de mes excursions pour les besoins des films de voyage que je poste sur ma chaîne YouTube.

Quels sont vos projets en cours ?
Je viens de mettre à jour mon site internet travelwithziggy.com sur lequel toute personne qui voyage au Sénégal peut louer son logement, sa voiture et payer des activités touristiques pour un séjour bien organisé. Je compte m’agrandir dans le projet Airbnb, de location de voitures et trouver une licence pour commencer la vente de billets d’avion et organiser des séjours religieux (Mecque, Fès, Rome…)

À quoi ressemble votre journée type ?
Une journée busy avec au moins 4 rendez-vous par jour quand je suis au Sénégal, des calls pour le compte du magazine moovindak dont je suis le rédacteur en chef dans le cadre des interviews à faire et des articles à écrire. Et des clients que je reçois qui viennent s’inscrire aux excursions que je vends.

Quels sont les défis auxquels vous devez faire face ?
C’est plutôt lié au manque de professionnalisme de certains partenaires qui n’ont aucune notion de l’heure et y’a aussi le fait que quand je me lançais dans la vente d’excursions, j’étais presque seul sur le marché et aujourd’hui beaucoup d’autres personnes font la même chose mais c’est un défi plutôt pas mal par ce que la concurrence est un mal nécessaire pour toujours innover et proposer des expériences de mieux en mieux à mes clients.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie de création de contenu ou vos envies de création ?
Je me base sur mes statistiques pour choisir les heures auxquelles je fais mes posts. Je suis beaucoup plus actif en stories. En feed je suis très souvent à un post par semaine et j’utilise beaucoup les hashtags (sans en abuser bien sûr) et les résultats sont jusqu’ici satisfaisants. J’essaie de proposer de la qualité, je me mets à la place du follower et je propose une qualité de contenu que j’aime voir quand je follow quelqu’un sur les réseaux. Le tout en gardant un côté simple et authentique par ce qu’on sait que sur les réseaux le fake apparaît tout de suite.

 

 

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Qui sont les créateurs de contenus qui vous influencent ?
J’en ai pas spécialement mais j’aime beaucoup suivre les comptes qui proposent la même chose que moi ou des comptes qui montrent un peu les merveilles à travers les voyages et autres.

Pourquoi recommanderiez- vous aux marques de travailler avec vous ?
Par ce que je sais écouter mon client pour comprendre son besoin que je traduis fidèlement dans le processus de création de contenus et de vente de sa marque. Je reçois toujours des retours très positifs des marques avec lesquelles j’ai eu à collaborer.

Le mot de la fin vous revient : une dernière chose à partager (un compte, une citation, une astuce, un coup de cœur) ?
YOLO you only live once. Ne jamais faire aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse et toujours regarder le verre à moitié rempli au lieu de le voir à moitié vide. La vie mérite d’être vécue et qu’importe notre situation, il y’a des millions de personnes qui seraient prêtes à tout donner pour être à notre place alors arrêtons de nous plaindre et soyons toujours reconnaissants de ce que nous avons.

 

Merci à Ziggy pour ce beau partage, continuez à le suivre sur Instagram, YouTube, ou encore via son site intenet : travelwithziggy.com.

Les fondamentaux en cas de crise sur les réseaux sociaux

Dédy Bilamba, expert digital et Marketing KFC Côte d’Ivoire livre 5 conseils aux Community Managers

Commençons par rappeler qu’un « bad buzz » n’est pas un moyen comme un autre de « faire de la publicité ». Voici les 5 conseils à suivre si vous retrouvez malgré vous en situation de crise :

1. NE JAMAIS COUPER LE CONTACT OU LAISSER LES CHOSES SE FAIRE TOUTES SEULES…

Les posts insultants sont modérés, mais il faut continuer à échanger.

2. CE QUI COMPTE C’EST LA CONFIANCE ACQUISE EN AMONT ET PAS CE QUE L’ON DIT AU MOMENT DE LA CRISE

Laisser aux internautes qui vous connaissent, l’opportunité de venir vous « défendre » en rappelant la véritable nature de la relation entre la marque et les internautes sur la page. De plus, les nouveaux internautes, venus dans le cadre du « bad buzz », vont explorer la page pour tenter de confirmer ou infirmer la véracité du post « à charge ».

3. NE PAS PRENDRE LA SITUATION PERSONNELLEMENT ET REVENIR SUR LES STANDARDS DE « COSTUMER SERVICE », DE LA MARQUE

Être prêt à s’excuser et surtout ne pas s’énerver.

4. DISSOCIER CLAIREMENT LA MARQUE DES PROPOS INCRIMINÉS, EN CAS DE PUBLICATION DIRECTE AU SUJET DU BAD BUZZ

5. POURSUIVRE SON CALENDRIER DE POST COMME PRÉVU, AFIN DE NE PAS GARDER LE FOCUS SUR LA CRISE

 

Vous avez besoin d’être accompagné pour votre communication sur les réseaux sociaux ? Remplissez notre formulaire en ligne et vous serez gratuitement rappelé par un expert Totem Experience. 

Nos conseils d’experts sur TikTok

Découvrez ici quelques conseils à retenir si vous souhaitez vous lancer sur TikTok

Les conseils de Bigger Than Fiction, agence parisienne spécialisée en créativité digitale :

  • Partir des usages de la plateforme 
  • Faire confiance aux créateurs natifs 
  • Chercher à “empower” des influenceurs, leur laisser une liberté de création et de ton (être sponsor d’une création)
  • Challenger les créateurs entre eux 

Les conseils de Docteur Speedy, influenceur :

  • Un seul mot d’ordre : créativité. Ne pas se prendre au sérieux. Il est important d’être à l’écoute de son audience et d’analyser ses demandes, ses attentes. 
  • Se tenir informé des nouveautés et innovations de l’application. Mais, également, des challenges. Tous les jours il y a un nouveau type de vidéos qui buzz et qui est repris par tout le monde.
  • Faire attention à son matériel, avoir un téléphone portable qui fonctionne normalement. Si vous effectuez des montages complémentaires, avoir un bon logiciel de montage. 

Les conseils de Axel Merryl, influenceur  :

  • Publier. Publier beaucoup et régulièrement. Être constant dans la publication du contenu. Sur TikTok, il est possible d’avoir rapidement des fans à condition de publier régulièrement. 
  • Quand une vidéo fait du buzz et qu’un influenceur la reprend, il faut reprendre le challenge, il peut avoir rapidement des vues et des followers. 
  • Si possible, publier tous les jours.

 

Vous avez des objectifs précis pour votre communication en ligne ? Parlons-en !

Ce qu’il faut retenir du #TotemMeetUp Avec Dycosh

Le vendredi 6 avril dernier a eu lieu une rencontre entre Dycosh et quelques participants triés sur le volet.
C’est autour du thème « Digital-Scène-Cinéma. Comment bâtir sa carrière de comédien ? », que les professionnels du milieu, blogueurs, passionnés, amateurs, acteurs, comédiens entre autres ont échangé pendant un peu plus de 2 heures.
Cet événement organisé par l’équipe de Totem Expérience, a permis de mettre en exergue plusieurs problématiques.

Meet-up Dycosh

Il n’y a pas de bons ou mauvais moment

De nombreuses personnes ont tendance à attendre le moment idéal pour lancer un projet, pour commencer une nouvelle activité, etc. Dycosh l’a vite compris, le moment opportun n’existe pas. « J’ai compris que j’aurai du mal à avoir un bon rôle lors des castings. Car il y avait très peu de rôles pour les noirs. J’ai, donc, décidé de me filmer et de proposer mon propre contenu. J’ai monté une petite équipe, on travaille ensemble pour atteindre nos objectifs ». Ne pas se plaindre de la place qu’on ne vous accorde pas. Utilisez les moyens que vous avez pour vous faire connaître.

Du rêve à la stratégie pour atteindre vos objectifs

Tout part d’un rêve. Il faut d’abord rêver qu’on veut être comédien avant d’embrasser le métier. Il rajoute même qu’il faut être passionné pour pouvoir faire ce métier.

« Ne le faites pas parce que vous avez vu quelqu’un le faire. Il faut, d’abord, que vous ayez l’amour et l’envie de faire ce métier »

déclare celui qui a toujours voulu être acteur.
Ce métier, comme, tout autre n’est pas facile et n’est pas gage de revenus réguliers. La passion et la persévérance sont, donc, de rigueur pour atteindre vos objectifs.
Mettre en place une stratégie est d’une importance capitale, si vous voulez réussir dans le domaine. Elle vous permettra de tracer la voie que vous souhaitez prendre pour réaliser votre rêve.

« Tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais » – Xavier Dolan

Meet-up Dycosh

Il n’y a pas de secret, seul le travail paie. Il faudra bosser sans relâche pour voir votre rêve se réaliser. Pour Dycosh, ce n’était pas facile non plus.
Il a expliqué

« En France, il n’y a pas beaucoup d’acteurs noirs et de rôles pour les noirs. Lorsque j’allais dans les castings, c’était vraiment difficile. Il n’y a que des rôles de figurants pour les noirs. »

Il faut surmonter tout ça. Avoir un mental d’acier et toujours garder ses objectifs en tête.

Soyez professionnel

Peu importe le domaine et le métier que vous exercez le professionnalisme est de mise. Le monde du digital ou de la comédie n’est pas sans règle. Plus vous ferez preuve de professionnalisme plus vous attirez à vous les chances de réussir :

  • Produisez du contenu de qualité,
  • Respectez vos horaires de rendez-vous,
  • Répondez à vos mails rapidement, etc.
  • Parlez le même langage que les investisseurs

Meet-up Dycosh
Lorsque vous débutez ou que vous souhaitez lancer un nouveau projet ou concept, vous avez envie de faire appel à un investisseur. La question du professionnalisme est plus que tout actualité ici, mais pas que vous devez proposer quelque chose qui peut se vendre facilement sur le marché. Vous devez avoir une collaboration directe avec les investisseurs.

« Il faut jouer le jeu et rassurer les investisseurs avec vos idées. Ils doivent être rassurés sur le fait qu’en misant sur vous, ils gagneront en retour ».

Dycosh de son vrai nom Christian Nsankete est un comédien qui fait ses premières armes, pendant ses années de primaire, en commençant par le théâtre. Après l’obtention de son master en achats internationaux, il travaille dans la finance. Mais sa passion le rattrape rapidement. Il commence à écumer les castings sans trouver de rôle particulier. Il s’essaie un peu au stand-up avant de se lancer sur Youtube.

Pour identifier et collaborer avec les influenceurs d’Afrique les plus pertinents pour votre marque, utilisez www.tinafrica.com
Pour être accompagné dans votre stratégie digitale sur l’Afrique : www.totem-experience.com

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