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Lumière sur Sandrine Naguertiga, créatrice de contenu et afroptimiste !

Le 8 Mars Journée internationale pour les droits des femmes et non pas journée des femmes ou de la femme ! Cette journée est l’occasion de rappeler l’engagement quotidien et universel de femmes. Celle que nous avons souhaité vous présenter et à qui nous souhaitons apporter notre soutien cette année fait parties des créatrices de contenus engagées et inspirantes, tournées vers le continent. Lumière sur Sandrine Naguertiga.

Peux-tu te présenter ?

Hello la Team et chers abonnés, je suis Sandrine NAGUERTIGA,  Blogueuse Franco-Tchadienne et experte dans les domaines de la stratégie et communication digitale. Véritable passionnée par les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Après un parcours académique qualifié d’atypique (Université Sorbonne puis École Nationale de l’Assurance et École Supérieure de Commerce pour finir), j’exerce mon métier essentiellement dans les domaines liés à la stratégie de communication digitale et la marque. Je conseille plusieurs acteurs de l’économie (ONG, entreprises, associations, personnalités…) dans les domaines liés à la stratégie digitale, à la communication et à l’E-réputation. Me définissant comme une “Afroptimiste”, c’est à dire ayant décidé de voir l’Afrique du bon côté, je fais partie de ces personnes qui se disent que tout est possible “à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais”.

Qu’est ce que signifie créatrice de contenus pour toi ?

Une créatrice de contenus pour moi est semblable à un couteau suisse (pour caricaturer). C’est une personne capable de réunir plusieurs compétences dans des domaines diverses et pourtant bien complémentaires. La créatrice de contenus imagine, conçoit, développe un support (qui peut avoir plusieurs formats : texte, illustrations, audios, vidéos…) innove et le propose à un public cible tout en étant capable d’en faire la promotion. Plusieurs compétences donc se regroupent : la création, la rédaction, la communication, l’esprit de synthèse, l’argumentation, l’analyse, le marketing…)

Qu’est ce que cela t’a apporté ?

En tant que blogueuse par exemple, créer du contenu pour le web m’a permis de m’exprimer sur des thématiques qui me passionnaient ou me tenaient à cœur. J’ai acquis, au fil du temps, des compétences grâce à ce travail de création. Je me suis auto-perfectionné, j’ai été curieuse et ai été à la quête de renforcement de compétences. J’ai également développé un réseau clé à travers le monde (comme quoi, internet est finalement un village) mais surtout j’ai très vite gagné en notoriété et ma E-Réputation a été développée : un élément capital dans ma carrière professionnelle.

 

Pourquoi peut on te qualifier de créatrice de contenus “engagée” ? Comment soutiens-tu les femmes du continent ?

Peut-être parce que je mets ma E-Plume au service de causes bien spécifiques telles que : la promotion des talents africains…particulièrement africaines du continent mais aussi parce que je mène un combat depuis plusieurs années qui vise à briser les tabous autour des menstruations chez les filles et femmes en Afrique et dans le monde. Même lorsque je publie du contenu sur les réseaux sociaux, la plupart du temps, ces contenus prennent un angle positif. Ils font, pour la plupart du temps, la promotion des femmes du continent.  Je ne cesse de répéter cette magnifique citation :

Soyons ces femmes qui réparent les couronnes d’autres femmes sans dire au monde qu’elles étaient brisées

Comment faire pour s’engager à tes côtés ?

Rien de plus simple : tout passe par une prise de contact (par mail, téléphone ou même via les réseaux sociaux tels que Twitter ou LinkedIn sur lesquels je suis très active). Mais je reste persuadée qu’il est toujours important de lier les actions digitales par des actions concrètes pour encore plus d’impact : surtout lorsqu’on voit les réalités de notre continent en matière d’accès au numérique dans certains pays. Je mène bien souvent des actions en lien avec le digital et je reste toujours à l’écoute de toutes les opportunités. J’ai tendance à repousser les pessimistes et à faire chemin avec les personnes qui se disent que « tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais ».

 

Parle-nous de ton dernier projet coup de cœur ?

J’ai de très beaux projets en réserve que je peaufine encore en coulisse : des projets toujours en lien avec mes activités dans le domaine du digital….et de la radio (shuut : je préfère donc ne pas en dire plus pour l’instant et préfère vous laisser le découvrir ultérieurement) Sinon pour l’instant je m’investis toujours dans mon blog professionnel et personnel (lafroptimiste.com).

Quels conseils donnerais-tu à toutes les créatrices de contenus ou en devenir ?

C’est assez prétentieux à ce stade pour moi de donner des conseils, mais je pense tout de même que la clé de cette activité ou carrément de ce métier à part entière c’est avant tout la passion. On le fait parce qu’on aime le faire et qu’on a plaisir à partager avec les autres. La création de contenus est en quelque sorte un don de soi sans arrêt. On créée pour toucher les autres et parce qu’on veut partager une information, un ressenti, un conseil ou tout autre contenu avec du public.
Puis il faut bien faire les choses. C’est-à-dire faire attention aux fausses informations qui pullulent en continue sur le web malheureusement. Et surtout si les informations ne nous appartiennent pas complètement ou même partiellement : citez la source. En étant créatrice de contenus, on doit s’assurer d’être crédible et donc d’y mettre du sérieux, du professionnalisme et de la qualité…puisqu’on engage notre image et nom, bref notre E-Réputation.
Ensuite j’ai également envie de dire : « SOYEZ CREATIVES  Mesdames » ! Faites-nous rêver. Apportez cette touche de personnalité qui fera la différence dans ce beau monde de créatrices de contenus. Appropriez-vous les canaux digitaux que vous aimez ou apprenez à le faire (on apprend sans cesse sur cette terre). Soyez vraies, soyez vous-mêmes
Enfin, « networkez », « réseautez »,  « cherchez », allez vers les autres également. Le web est un village où tout peut vite aller et où les opportunités grandissent au quotidien. N’ayez pas peur et foncez : telles sont les clés.

Bonus : quelles sont les influenceuses engagées et féministes que tu suis ?
Il y en a tellement qu’on ne pourrait toutes les citer. Les femmes ont réellement pris le pouvoir du web. Je citerai donc quelques unes : Moussokoro Diop, Fatima Harber (consoeur Mondoblogueuse du Mali), Chantal Naré, Dr Djamila Ferdjani (qui est un veritable rayon de soleil et d’espoir sur les réseaux sociaux), Nabou Fall, Rebecca Echonong, Paola Audrey…. sans oublier bien entendu la Geekette Edith Brou (pour ne citer qu’elles).

Un dernier mot pour cette journée du 8 mars ?

Le 8 Mars, selon moi, perd malheureusement sa valeur de base qui est celle d’être une journée de lutte pour les droits des femmes mais également de promotion des hommes et des femmes qui sont engagés au quotidien pour de meilleures conditions de vie et des droits des femmes. On parle de plus en plus souvent de « fête de la femme » : sacrilège ! Cette journée du 8 Mars est donc selon moi chaque jour un moment important et non pas uniquement le 8 Mars.

Merci à Sandrine pour son précieux témoignage. Retrouvez-là sur Twitter, Instagram ou encore sur son site lafroptimiste.com !

nappy du congo

Larissa Diakanua, une Nappy du Congo

Finaliste aux ADICOMAWARDS dans la catégorie beauté, parrainée par Mixa, Larissa a créé la plateforme « Nappy du Congo » dans le but de réunir les femmes de la RDCongo aux cheveux naturels. Cette communauté compte aujourd’hui plus de 5000 membres !

 

Comment vous définiriez-vous en un tweet ?
Journaliste de formation, blogueuse, spécialiste en communication, écrivaine, créatrice de contenu, locksée et boule d’énergie. J’anime depuis des années la communauté sur Facebook Nappy du Congo, qui réunit les femmes aux cheveux naturels du Congo et d’ailleurs.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Après des études en journalisme, j’ai travaillé pendant des années en tant que présentatrice (du journal et d’émissions) radio, tout en étant blogueuse. Puis ayant fait une spécialisation en communication, je me suis lancée dans les relations publiques et la communication institutionnelle, et depuis quelques années dans le community management. Consultante en communication, écrivaine, créatrice de contenu, j’anime depuis des années la communauté sur Facebook Nappy du Congo, qui réunit les femmes aux cheveux naturels du Congo et d’ailleurs. La communauté a plus de 5000 membres, et un groupe Whatsapp dérivé, qui est devenu au-delà de la simple plate-forme d’échange sur la beauté du cheveu et ce qui y est lié, un véritable lieu de networking et de partage d’opportunités.

Vous considérez-vous influenceuse ? Pourquoi ?
Un influenceur désigne toute personne qui dispose d’une notoriété sur une thématique spécifique au travers du web et notamment des réseaux sociaux. Ils créent des contenus qu’ils diffusent sur les réseaux sociaux. Avec Nappy du Congo, je suis devenue influenceuse dans le domaine du cheveu naturel, ayant collaboré avec certaines marques locales pour promouvoir leurs produits et leurs services. Bien avant cela, en tant que productrice de contenu de manière générale sur mon profil Facebook et sr Twitter, j’ai été approchée par de nombreuses entreprises pour participer à des activités qu’ils organisent.

 


Quelle est votre ligne éditoriale ?
Sur les réseaux sociaux, je communique avec liberté, une grosse pointe d’humour, et un esprit critique. Même dans la critique, tout se fait dans le respect le plus strict de ceux qui me suivent.

Quelle est votre audience et a t-elle des caractéristiques spécifiques ?
Pour Nappy du Congo, mon audience est essentiellement féminine, des femmes actives, des étudiantes, des entrepreneures, des indépendantes.
Pour mes autres activités, le public est plus varié, autant masculin que féminin. C’est notamment le cas pour #JeudiKretch, un hashtag initié depuis 2015, à travers lequel j’interpelle ceux qui me suivent sur diverses questions de société.
(Le kretch est un terme propre au kinois-habitant de Kinshasa, la capitale du Congo, qui désigne un quolibet ou une pique. J’ai choisi le jeudi juste comme ça pour ces coups de gueule et c’est une formule qui a bien marché)

Comment réussissez-vous à créer du contenu attrayant ?
Le contenu je le trouve autour de moi, sur internet, dans mes discussions avec les autres, bref tout est une source d’inspiration.

Quels sont vos projets en cours ?
Mon principal projet est le lancement d’une série de podcast sur les femmes. C’est en cours d’élaboration.

À quoi ressemble votre journée type ?
Mes journées sont très différentes les unes des autres. Certains jours, je me lève tôt pour répondre à certains rendez-vous et il arrive qu’au fil de ces rencontres, une idée me vienne. Je la note dans mon téléphone, pour l’exploiter plus tard.
Certains jours, quand je n’ai pas l’obligation d’être debout tôt, je prends mon temps pour me réveiller, puis je passe un peu de temps sur les réseaux sociaux. Je regarde des contenus sur toutes les plateformes, je les enregistre, j’en partage certains, je rédige pour des personnes qui ont recourt à mes services, je produis des contenus a partir de photos prises ca et la, bref mes journées sont remplies, différentes les unes des autres, et trépidantes.

Quels sont les défis auxquels vous devez faire face ?
Le plus gros défi, c’est la connexion internet, pas toujours stable au Congo. Parfois aussi le manque de temps pour travailler sur des projets personnels, et au Congo le fait que les influenceurs sont très peu pris en compte par les entreprises et les marques. Ceux qui le font sont souvent assez ingrats en termes de proportion par rapport à leurs demandes et à la contrepartie qu’ils donnent. Il y a bien sûr des exceptions mais c’est la situation de manière générale.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie de création de contenu ou vos envies de création ?
Ma stratégie est basée sur les échanges que nous avons dans la vraie vie ou sur les échanges sur Whatsapp. Une idée jaillit, je la note, pour m’en servir pour un post,. Parfois ce sera un texte avec une photo d’illustration, parfois, une petite vidéo, parfois le contenu d’une autre page ou d’un sujet intéressant de Youtube.
Parfois c’est plus structuré, du contenu préparé pour des semaines et noté quelque part, que je partage au moment opportun.

Qui sont les créateurs de contenus qui vous influencent ?
Il y a une communauté que je suis beaucoup, Si toi aussi tu es nappy-Staten, et Nappy Care, une plateforme qui appartient à une membre de notre de notre communauté nappy. Pour le reste, je m’inspire un peu partout, sur les réseaux sociaux et même en dehors.

Pourquoi recommanderiez- vous aux marques de travailler avec vous ?
Le principal avantage de travailler avec moi c’est l’accès à cette plateforme dynamique de femmes de divers domaines, mais aussi à un public plus varié , des jeunes et des moins jeunes, et une créativité dans les contenus avec toujours une touche personnelle.

Le mot de la fin vous revient : une dernière chose à partager (un compte, une citation, une astuce, un coup de cœur) ?
Mon astuce : beaucoup de spontanéité, de la fraicheur, une curiosité et une remise en question permanente !

 

Retrouvez Larissa et Nappy du Congo sur Facebook, Instagram, Twitter et sur le site moyindo.cd. Consultez d’autres profils créatifs sur le blog Totem Experience.

Achille Tchabou

Les Zopitaux Et Moi, coup de cœur de TV5MONDE Afrique

Derrière la plateforme Les Zopitaux et Moi, qui a remporté le prix coup de cœur de TV5MONDE Afrique aux ADICOMAWARDS, se cache toute une équipe ! Son fondateur, Achille Tchabou, médecin, nous en dit plus !

 

Comment vous définiriez-vous en un tweet ?
J’aime dire que je suis un Digital Health Evangelist pour rire mais en un tweet je dirai que je suis Médecin qui a un gros coup de cœur pour la communication digitale en santé.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Je suis actuellement doctorant en Médecine. Il y a presque 4 ans, j’ai suivi une formation en social média management appliquée à la santé, ce qui a ouvert mon esprit sur les infinies possibilités de communication que nous offrait le digital. Depuis ce temps je suis le Digital Content Manager de la plateforme que j’ai fondée. Nous créons du contenu santé sur les réseaux sociaux.

 

 

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Vous considérez-vous influenceur ? Pourquoi ?
Personnellement non mais avec notre plateforme oui parce que nous avons énormément de personnes prendre de nouvelles résolutions grâce à nos conseils ou à nos informations. Des gens ont changé leur perception de plusieurs sujets de santé, partant du don de sang, aux bilans prénuptial etc… et même de leurs appréhensions par rapport à certaines structures de soins.

Quelle est votre ligne éditoriale ?
Notre ligne éditoriale est centrée sur la santé et le bien-être. Parler de santé, médecine, parles des structures de soins et bien être, informer sensibiliser, appeler à un changement de comportement vis à vis d’un sujet de santé.

Quelle est votre audience et a t-elle des caractéristiques spécifiques ?
Notre audience est classée en 2 : d’abord les personnes hommes et femmes de 18 à 65 ans qui s’interrogent sur leur santé, sont curieux, sont des consommateurs des informations que nous partageons et les professionnels de la santé qui aiment ce que nous faisons, apportent souvent leur aide en commentaire ou par des collaborations.

Comment réussissez-vous à créer du contenu attrayant ?
Le premier ingrédient est le « français facile » que nous utilisons. Nous voulons par tous les moyens parler un langage très accessible de l’internaute. Ensuite l’autre chose était l’usage du contenu audiovisuel par notamment l’infographie qui regroupe sur un visuel des informations essentielles avec iconographies attrayantes qui captivent et aident l’internaute à comprendre l’essentiel. Ensuite avec les contenus Vidéos et Lives, les scènes de films avec des séquences de santé qu’on exploite, un peu de newsjacking on surfe sur les gouts des internautes pour ne pas les ennuyer.

 

Quels sont vos projets en cours ?
On veut lancer bientôt notre premier magazine papier et lancer notre émission santé.

À quoi ressemble votre journée type ?
Le matin tôt, je vérifie les contenus, les publie, les programmations et tout puis Hôpital le matin où j’essaye le plus possible de pas rester connecté 🙂 L’après-midi c’est toujours soit hôpital, soit activité dans mon église locale, et la nuit je travaille sur de nouvelles publications, des contenus pour le chatbot, des montages vidéos etc…

Quels sont les défis auxquels vous devez faire face ?
Le temps est le principal défi parce que ce n’est pas évident de concilier les études, les stages à l’hôpital et les activités en ligne.
Ensuite il y a de gros défis de moyens financiers, motiver les collaborateurs, payer du matériel, la connexion internet.
Le 3ème pour moi c’est rester compétitif, ne pas ennuyer l’internaute, toujours être dans son besoin, lui offrir ce qu’il demande mais surtout ce dont il a besoin en matière de santé.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie de création de contenu ou vos envies de création ?
Nos formats principaux sont l’infographie et la vidéo. Nous traitons chaque sujet avec plusieurs infographies et des vidéos. Nous préparons le contenu écrit avec toutes les informations qu’il faut, on fait valider avec le reste de l’équipe, puis on donne au graphiste qui l’illustre, on fait un petit calendrier de diffusion. Pour la vidéo c’est pareil, si c’est une vidéo style animation on le fait, on valide ensemble et on publie. Si c’est une interview, on cale dès le début le sujet, on tourne et on publie.

Qui sont les créateurs de contenus qui vous influencent ?
Dr Abdoulaye Diop Gynécologue-Obstétricien, oasis de la maternité, la case maternelle, Chedjou Kamdem, Sandra Marilyne

Pourquoi recommanderiez- vous aux marques de travailler avec vous ?
Simplement s’ils ont à cœur de toucher une cible qui se soucie de sa santé et de son bien-être.

Le mot de la fin vous revient : une dernière chose à partager (un compte, une citation, une astuce, un coup de cœur) ?
Merci aux Adicom de nous avoir permit d’être sacré COUP DE CŒUR DU JURY à cette édition des Adicom Awards. C’est tellement une fierté pour nous.

 

Merci à Achille pour son partage, continuez à suivre de près Les Zopitaux et Moi sur leur site, la page Facebook, Twitter ou encore Instagram

drey digital

Audrey Rhodes, Tech-entrepreneur et UX/UI Designer

Créateur de contenu du Togo, Audrey Rhodes ou @dreydigital a été finaliste #ADICOMAWARDS dans la catégorie Tech aux ADICOMDAYS 2020. Il partage sur son blog et sur les réseaux sociaux des astuces digital marketing, social media, des expériences d’entrepreneurs ou encore des conseils UX/UI design.

 

Comment vous définiriez-vous en un tweet ?
Créatif et curieux; j’aime explorer de nouveaux horizons. #DigitalNomad & #UIDesigner

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Call me Audrey RHODES aka @dreydigital, Togolais de 26 ans, je suis UX/UI Designer et Social Media Manager, chef de projet d’une agence digitale basée à Dakar (Sénégal).

J’ai un parcours un peu atypique. Après un baccalauréat scientifique obtenu à l’âge de 17 ans, comme tous les jeunes de mon époque, j’intègre une université privée en filière informatique option réseau-télécom. Le parcours classique pour obtenir une licence ou un master dans le domaine mais je me suis retrouvé ailleurs guidé par ma passion pour la communication et le digital.

Tout a commencé en 2013, lors d’un Bootcamp organisé au sein de mon université. C’était 2 jours d’ateliers interactifs pour imaginer des solutions IT aux problèmes africains : des Workshops, Demo Sessions et présentations autour de la création de machines numériques répondant aux besoins du continent (de l’imprimante 3D aux jouets intelligents en passant par des notions de robotique). À la fin de l’atelier, j’ai eu la chance de rejoindre le FABLAB (organisateur de ce bootcamp) pour approfondir mes connaissances.

Mon expérience professionnelle a débuté comme ça avec un apprentissage terrain. Avec une casquette de Digital Manager, j’ai contribué, pendant plus de 2 ans, à importer au Togo des événements collaboratifs Tech internationaux comme Space Apps Challenge de la NASA, GameCamp, le FabJam, et bien d’autres évènements…

Passionné par le Digital marketing et le web 2.0, j’ai donc décidé de valider mes acquis avec des certifications en ligne pour être légitime et exercer librement le métier de Social Media Manager.

Tech-entrepreneur et UX/UI Designer aujourd’hui, j’accompagne à travers mon agence digitale, les porteurs de projets dans leur stratégie de communication digitale. Blogueur (Créateur du “Le Blog de Rhodes”), je ne cesse d’aller à la découverte du monde et de prendre plaisir à conseiller et à partager mon expérience et son savoir-faire dans le domaine du web.

Vous considérez-vous influenceur ? Pourquoi ? 
Je dirai OUI même si personnellement j’aime pas trop ce terme ! Parce que déjà en tant que créateur de contenu sur le web je fédère une communauté d’internautes qui me follow pour ce que je suis en tant que personne mais aussi pour ce que j’offre comme contenu.

Comme on à l’habitude de dire aujourd’hui, la data (contenus web) est l’or du 21ème siècle. Ces contenus publiés véhiculent un message qui impacte positivement ou négativement la vie d’un ou plusieurs internautes. Donc quelque part j’influence la vie des gens directement ou indirectement.

Pour donner un exemple pratique, récemment j’ai reçu ce message sur Facebook de quelqu’un que je ne connais même pas qui a fait le choix de se lancer dans une formation en anglais parce que j’en avais parlé lors d’une session LIVE. Je me permets de citer le message : « Hello, j’espère que vous allez bien. Votre avis sur le site de Kodjo le coach en anglais m’a rassuré et m’a permis de me décider à tenter le coaching avec lui. Comme quoi être influenceur impacte des gens avec qui vous n’avez jamais échangé et qui vous suivent. Merci et bonne continuation à vous »

Quelle est votre ligne éditoriale ?
Je publie principalement 4 types de contenus sur mes réseaux sociaux :
– DIGITAL MARKETING (des stratégies et astuces pour se lancer sur le digital)
– SOCIAL MEDIA TIPS (des conseils et expériences personnelles dans le métier)
– ENTREPRENEURIAT EN AFRIQUE (partages des expériences des acteurs du continent à travers des vidéos LIVE, interviews,…)
– UX/UI DESIGN (des astuces pour se lancer dans cette discipline en Afrique)

 

 

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Quelle est votre audience et a t-elle des caractéristiques spécifiques ?
Je suis suivi par des jeunes en quête d’identité sur le web avec la moyenne d’âge de 20 ans. Plus d’hommes que de femmes : 57% contre 43%. Ces fans proviennent principalement du Togo, Tunisie, France, Côte d’Ivoire, Cameroun, Bénin, Sénégal

Comment réussissez-vous à créer du contenu attrayant ?
Je crée mes contenus tout seul avec mon Iphone 8 et ma caméra Yi 4k et bien sûre avec la lumière naturelle (Soleil )

Quels sont vos projets en cours ?
Reprendre mes activités de blogging au quotidien et constituer une petite équipe pour la réalisation de mes vidéos YouTube.

À quoi ressemble votre journée type ?
Une journée de grouilleur, je bosse à temps plein en tant qu’UX/UI Designer dans une startup de la place du coup toute la journée c’est focus projets et réunions avec les équipe Tech & Sales. Après le boulot on se consacre aux clients : call mission, planning ou même formation. Je termine mes journées vers 01h 02h du matin, toute ma soirée c’est session travail projets clients et réflexion sur quoi produire comme contenu plus tard (PS : beaucoup de contenus sont dans le tiroir )

Quels sont les défis auxquels vous devez faire face ?
– L’immaturité digitale de certaines entreprises ou clients : je m’explique, beaucoup de personnes sous-estime notre travail du coup c’est 2 à 3 fois plus de travail de les convaincre avant de vendre un service ou produit.

– La concurrence sur le marché

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie de création de contenu ou vos envies de création ?
L’inspiration vient toujours d’un problème que j’ai eu a rencontré lors d’un travail.
Ma force aussi c’est que je crée du contenu lié au métier que j’exerce au quotidien donc c’est plus facile pour moi de détecter quoi présenter et de quelle manière.
Je reste à l’écoute de ma cible, de ses problématiques et tendances. Aujourd’hui je produis plus de contenus sur mon Instagram que sur les autres réseaux sociaux : Carrousels lifestyle.
Je fais beaucoup de l’A/B testing et je réajuste chaque fois.

Qui sont les créateurs de contenus qui vous influencent ?
Kayvon, le biscuit des savanes, Karelle, Scheena Donia et d’autres dont j’admire beaucoup le travail.

Pourquoi recommanderiez- vous aux marques de travailler avec vous ?
Pure génération Z, je comprends parfaitement les codes du web et je développe facilement des contacts ce qui pourrait être un atout pour votre prochaine campagne. Bref une boîte à idée ambulante qui sait faire preuve de professionnalisme.

Le mot de la fin vous revient : une dernière chose à partager (un compte, une citation, une astuce, un coup de cœur) ?
Aide-toi et le ciel t’aidera. Mon chakra de tous les jours c’est : ORA & LABORA, prie comme si tout dépendait de DIEU mais travaille comme si tout dépendait de toi
Merci à l’équipe et n’hésitez pas à me follow sur mes réseaux sociaux.

Merci à DreyDigital pour son partage d’expérience, continuez à le suivre : sur son blog, Instagram, Facebook, Twitter ou encore sa chaîne Youtube ! Découvrez d’autres profils de créateurs de contenu inspirants sur notre blog.

Sarah Mbadinga, « digital girl » pleine de bonnes astuces

Sarah Mbadinga, finaliste #ADICOMAWARDS dans la catégorie tech, tient « le blog de diginael » depuis 2019. Véritable « digital girl » du Gabon, elle livre sur sa page Instagram et son compte Twitter ses découvertes et astuces en matière de création de contenu.

 

Comment vous définiriez-vous en un tweet ?
Je suis une boule d’énergie remplie d’idées créatives.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Après mes études en système et réseaux informatiques, j’ai décidé de me reconvertir totalement dans le digital par passion. Actuellement, je suis en dernière année MBA en digital marketing. J’effectue parfois des prestations en tant que free-lance social média manager quand on me contacte.

Vous considérez-vous influenceuse ? Pourquoi ?
Non, je ne me considère pas comme une influenceuse. C’est un bien grand mot (MDR). Je n’aime pas utiliser ce terme. Il est vrai que lorsque je propose certaines astuces à ma petite communauté, elle est prête à tester. Je préfère tout simplement créatrice de contenu.

Quelle est votre ligne éditoriale ?
Astuce stories, applications…

Quelle est votre audience et a t-elle des caractéristiques spécifiques ?
Mon audience est composée de 56% de femmes et 44% d’hommes. Avec une tranche d’âge de 18 à 44 ans qu’on retrouve au Gabon, Sénégal, Côte d’Ivoire, Bénin, France.

Comment réussissez-vous à créer du contenu attrayant ?
En faisant une veille permanente sur les nouveautés, ensuite je rajoute ma touche de créativité.

 

Quels sont vos projets en cours ?
Actuellement, je prépare le lancement d’une plateforme «Le becto »avec des amis qui mettra en valeur la richesse culinaire du Gabon (évidemment avec un contenu attrayant qui donnera de l’eau à la bouche). Le lancement est prévu pour le 19 décembre 2020.
[Ndlr :  le compte @lebecto est désormais en ligne]

À quoi ressemble votre journée type ? 
Je passe énormément mes journées sur Instagram ou Pinterest quand je n’ai rien à faire.

Quels sont les défis auxquels vous devez faire face ?
Réaliser du contenu avec les outils que j’ai… Je peux avoir du mal à présenter certaines applis tout simplement parce-que je n’ai pas le téléphone requis ou tout autre matériel.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie de création de contenu ou vos envies de création ?
Je prépare mes contenus toujours à l’avance pour ne pas être à court d’idée. Sauf si je veux partager une pépite. Je mise énormément sur l’actualité.
Mes envies de création me viennent comme un claquement de doigt, à tout moment je réfléchis sur une nouvelle chose.

Qui sont les créateurs de contenus qui vous influencent ?
Il y en a énormément, je follow énormément les créateurs de contenu du Nigeria et du Ghana. Ils sont tellement fascinants.

Pourquoi recommanderiez- vous aux marques de travailler avec vous ?
Je suis le futur 😂 . Il est vrai que je ne suis pas connue, mais je suis un élément avec un fort potentiel, créative et polyvalente, qui pourra vous proposer des idées de ouf.

Le mot de la fin vous revient : une dernière chose à partager (un compte, une citation, une astuce, un coup de cœur) ?
« Tout vient à point à qui sait attendre »

Merci à Sarah pour ce partage ! Continuez à la suivre sur sa page Instagram et son compte Twitter. Découvrez les autres profils de finalistes sur le blog Totem Experience.

Erichine, la voix dans sans voix

Erichine Mbayo Ngombe, finaliste dans la catégorie ADICOM4GOOD Migrations, parrainée par Migrants As Messengers de l’OIM, est une jeune femme engagée, qui se bat pour l’inclusion des sourds, malentendants et aveugles.

Comment vous définiriez-vous en un tweet ?
Une personne différente qui porte en elle un espoir passionnant

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Je suis une personne (sans handicap) qui porte une passion assez différente, celle d’être la voix des sans voix (handicapés).
Je me bats pour l’inclusion des sourds, malentendants et aveugles dans nos sociétés en Afrique.
Je suis une jeune défenseure des droits des personnes handicapées, j’ai commencé mon combat à l’âge de 17 ans, et aujourd’hui j’en ai 22 et je ne m’arrêterai que le jour où l’inclusion de ces personnes ne sera plus un sujet d’alerte.
Ma motivation est née d’un constat : j’ai été révoltée à force de voir que les personnes handicapées, les sourds et aveugles en particuliers, ne cessent de voir leurs droits être bafoués, réduits à rien, et que ceux qui sont appelés et censés leur assurer protection et défense soient les premiers à favoriser la discrimination.

J’ai commencé mon combat par communiquer des messages de sensibilisation sur la prise en compte de ces personnes dans la société un peu partout avec des contenus attractifs et visuels créer par mon ami designer graphiste, qui puissent attirer l’attention (dans la rue, dans les salles à l’université, dans les salles de conférence lorsque j’avais l’occasion, sur mes comptes réseaux sociaux).
Puis je commençais à réunir des sourds et malentendants afin de discuter sur ce qu’ils voulaient apprendre – notons que les sourds et malentendants dans nos sociétés en Afrique sont le plus souvent mis à l’écart en tout, ils ne savent comment se former ni s’informer de quoique ce soit, c’est une grande difficulté qui les lient, sans interprète en langue des signes, ils ne savent plus rien.

La surdité, une question sensible que nous abordons avec aisance.

Pour plusieurs c’est une maladie, pour peu c’est un…

Publiée par Jeunesse Sourde Ambitieuse « JSA » ONG sur Samedi 17 octobre 2020

 

C’est sur cette base de toutes ces difficultés que nous avions mis sur pied une organisation non gouvernementale dans le but d’agir efficacement dans la valorisation et l’épanouissement de ces personnes dans la société, dans la défense de leurs droits et dans la quête des plaidoiries et lobbying en faveur de ces personnes.

Un parcours de Titan, qui jusque là dure 4 ans, je suis contente de l’impact que ça donne au sein du quotidien, car sans ressources financières nous arrivons à nous imposer et à imposer notre mot qui est l’inclusion, et à changer la vie de ces personnes au quotidien.

 

Vous considérez-vous influenceuse ? Pourquoi ?
Au fur et à mesure les années avancent, mon combat se fait entendre et se laisse parler par beaucoup de gens. Sans m’en rendre compte, cela avait un impact jusque dans certains pays africains. Dans cette jeunesse, je plantais au sein d’une catégorie de jeunes ce désir de choisir la voix du bon, la voix de L’inclusion et de la paix, ce qui aujourd’hui fait que je sois suivie un peu partout par une multitude des personnes.

Personne ne veut passer outre inaperçu une publication ou une parole de moi , pour beaucoup ça édifie, ça motive et ça enseigne, je deviens une référence de l’inclusion et j’en suis fière.
Par cette petite expérience, Oui je peux me considérer comme étant une influenceuse.

Quelle est votre ligne éditoriale ? 
Storytelling, actualités des informations sur les questions du handicap et du quotidien, rubrique savoir sur le handicap, la langue des signes et son quotidien, découvertes sur la question du handicap de surdité.

Quelle est votre audience et a t-elle des caractéristiques spécifiques ?
Je suis suivie par 70% de femmes dont 50% sont handicapées, qui ont entre 15 et 30 ans et 30% d’hommes, qui ont entre 25 et 34 ans. Une cible parfaite selon moi pour toucher les cœurs !

Comment réussissez-vous à créer du contenu attrayant ?
J’ai un ami designer graphiste qui m’aide à les réaliser et si je me trouve loin de lui, grâce à une application qu’il m’a recommandée, je crée des visuels à message et des petits spots.

Quels sont vos projets en cours ?
Nous sommes en train de lancer une campagne de sensibilisation de 2 ans qui va s’appeler ELONGO (qui signifie Ensemble, dans ma langue qui est le lingala) qui va consister à hausser fortement la voix qui réclame L’inclusion totale de ces personnes. Une campagne avec de multiples activités virtuelles et physiques dans le but de réaliser notre rêve, qui est de voir dans les jours à venir notre Afrique devenir inclusive, où nous nous émerveillerons de voir un handicapé et un non handicapé vivre en communauté.

À quoi ressemble votre journée type ?
Une journée très occupée : il faut écrire, j’ai toujours eu avec moi un carnet et un stylo parce qu’à tout moment j’écris mes publications, mes prestations et j’anticipe sur les projets avenir si j’ai fini avec les projets en cours.
Je n’ai presque pas le temps pour moi, le 3/4 de mon temps je le consacre aux visites auprès de mes encadrés Sourds pour pouvoir discuter et les entendre.
Je suis étudiante en 2e cycle de droit, je me spécialise sur les droits des personnes handicapées, où je consacre la moitié de mon temps dans mes recherches et dans l’écriture de mes livres scientifiques qui pourront paraître l’année prochaine.

Quels sont les défis auxquels vous devez faire face ?
Le plus grand défi c’est la concurrence. C’est une bonne chose mais on a l’impression d’être prise pour une rivale et beaucoup ne se gênent pas de vous menacer et d’user des armes pour vous faire tomber.
Nous sommes entourés d’organisations qui travaillent dans le social mais qui ne font pas ce que nous faisons, et leurs attaques nous permettent d’innover et de monter en puissance.
Nous ne les considérons pas comme des rivaux, comme c’est le cas pour eux, mais nous utilisons le savoir, le savoir faire et le savoir vivre pour pouvoir réaliser ce rêve ensemble.
Seul on va vite, ensemble on y va loin.

Le deuxième défi, c’est de manquer de moyens pour pouvoir atteindre notre cible.

Et le troisième c’est la langue : notre cible est bilingue, il nous faut investir surtout sur des traducteurs pour pouvoir la toucher et ce n’est pas chose aisée.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie de création de contenu ou vos envies de création ?
J’use d’une stratégie assez simpliste, je trace une horloge de publication qui commence dans la matinée avec des contenus de salutation et d’une annonce de la journée, puis dans l’après-midi je présente des actualités qui se passent sur différents pays africains, toujours dans la même thématique. Dans la soirée, soit une publication de savoir ou un jeu en langue des signes ou encore une motivation.
Souvent je poste des story de sondage ou des questions pour faire interagir le public.

Qui sont les créateurs de contenus qui vous influencent ?
Je n’en ai pas malheureusement, mais dans mes heures perdues je vais suivre des influenceurs sur mon secteur et autres pour étudier les nouvelles structures de travail pour moi.

Pourquoi recommanderiez-vous aux marques de travailler avec vous ?
Je voudrais vraiment que ma voix se fasse entendre, travailler avec une marque m’aiderait à atteindre le but et ça ferait un bien fou.

Le mot de la fin vous revient : une dernière chose à partager (un compte, une citation, une astuce, un coup de cœur) ?
Un handicap est un état qui rend unique et non incapable.
Une personne handicapée porte une différence, mais celle-ci ne devrait pas créer de barrière entre ceux qui en ont une et ceux qui n’en ont.
Un monde inclusif et humanisé, c’est ce que nous voulons.
On ne choisit pas son lendemain, mais on a la possibilité de rendre possible ce dont nous souhaitons en ayant tout simplement un cœur pur, vrai et passionné du bon.

C’est une grâce de vivre, c’est une grâce de survivre avec une différence.

Une personne sans référence, un bon matin peut devenir une légende.

Merci à Erichine pour son beau témoignage, continuez à suivre Jeunesse Sourde Ambitieuse sur Facebook, Instagram et Twitter !

 

Recherche Chargé.e de projet ADICOMACADEMY

ADICOM (Africa Digital Communication) a pour ambition d’être la plateforme internationale de développement de la communication digitale en Afrique, d’accompagnement des talents créatifs et de mise en réseau des acteurs.

Les réseaux sociaux on ne peut plus s’en détourner: “avec 140 millions d’utilisateurs sur le continent dont le Nigeria comme pays principal (29 millions), la marge de progression est énorme sachant qu’il y a plus d’un milliard d’habitants sur le continent.” Jocelyne Muhutu Rémy (Facebook Afrique)@ADICOMDAYS2019.

#ADICOM c’est une marque déposée portée par l’agence Totem expérience, dont les deux activités principales sont :

  • La production de l’événement phare de la communication digitale en Afrique #ADICOMDAYS
  • Le développement de formations social media à destination des professionnels de cet écosystème, physiques et en ligne toute l’année #ADICOMACADEMY

Qu’est ce que les #ADICOMACADEMY? C’est d’abord trois campus de formations social media lors des ADICOMDAYS (marques, créateurs de contenus et étudiants) et des masterclass intra/inter entreprises sur les nouvelles tendances et business cases de la communication digitale en Afrique.

2021 c’est également l’année des parcours de formations en ligne avec notre plateforme academy.adicomdays.com.

Les principaux chiffres clés ADICOMACADEMY :

  • Une base de données de contacts qualifiées de 5000 professionnels de la communication et du marketing (abonnés newsletter)
  • +300 apprenants professionnels (marques, créateurs de contenus, et étudiants) en présentiel depuis 2018
  • Un réseau de 10 experts formateurs à l’international et en Afrique
  • 64 000 connexions sur les lives de l’édition 2020 dont les webinaires ADICOMACADEMY 2020

Offre d’emploi : ADICOMDAYS recherche actuellement un.e Chargé.e de projet ADICOMACADEMY !

A propos

  • Nom de l’entreprise : TOTEM EXPERIENCE
  • Nom du projet : ADICOMACADEMY (Africa Digital communication)
  • Secteur d’activité : Formation, Communication, Digital, Nouveaux médias
  • Lieu de travail : Abidjan, Riviera 3, Côte d’Ivoire
  • Date limite d’envoi des candidatures : 19 février 2021 inclus
  • Niveau de poste : Chargé.e de projet
  • Type de contrat : Consulting ou CDD 12 mois

 

Mission du poste

La responsabilité du chargé de projet ADICOMACADEMY est d’assister le chef de projet ADICOMACADEMY en transverse dans l’organisation du programme annuel de formations on et offline et d’accompagner le développement des offres intra et interentreprises en intégrant parfaitement les objectifs, la culture et en respectant les procédures.

A ce titre, vous avez pour responsabilités principales :

  • Réaliser des études préalables pour identifier les besoins de chaque cible des formations
  • Piloter et coordonner l’équipe de production annuelle composée de 5 commissions (commercial, programmation, logistique, communication, administratif et financier)
  • Suivre et optimiser le budget prévisionnel de l’évènement avec la responsable financière
  • Gérer le bon déroulement de l’évènement par temps fort
  • Adapter le projet en fonction des risques et impondérables
  • Coordonner la production des bilans avec les équipes dans la gestion des urgences en amont et les jours J

 

Profil recherché

  • Niveau d’études : Bac +2/+3 profil de niveau BTS ou Licence

 

  • Expérience professionnelle requise : Expérience professionnelle de 2 ans et plus dans le domaine de la formation, communication et des nouveaux médias

 

  • Savoir :
    • Culture générale en communication digitale
    • Bonne connaissance en formation
    • Connaissances des marchés d’Afrique francophone (comportement des internautes, marques, formats, communautés, …)
    • Appétence pour le numérique de façon générale

 

  • Savoir Faire :
    • Maitrise des médias sociaux, des outils bureautiques (suite office) et communautaires en ligne (drive, …)
    • La maitrise de photoshop serait un plus
    • Capacité d’analyse et de synthèse
    • Bonnes aptitudes réactionnelles
    • Maitrise de la langue anglaise

 

  • Savoir Être :
    • Grande autonomie
    • Organisation
    • Réactivité, sens pratique
    • Rigueur
    • Excellent relationnel
    • Sens de l’écoute
    • Force de proposition

 

Particularités du poste

Environnement start up avec une forte culture résultats ; digitalisation importante des formations, un contexte d’accélération de la transformation digitale

 

Pourquoi postuler ?

  • #Apprendre auprès de l’équipe et des experts en communication digitale rencontrés
  • #SeConnecter à l’ensemble de l’écosystème digital en Afrique ; professionnels de la communication
  • #Innover s’inspirer auprès de ceux qui font les tendances social media en Afrique et Transmettre aux autres responsables de commission : en étant autonome sur l’accompagnement de l’équipe. Vous aurez la possibilité́ d’expérimenter de nouveaux process de travail sur ce projet.

Tout simplement pour faire partie d’#ADICOMFAMILY, une vraie communauté à l’année d’entraide et de partage avec des personnes vivants sur le continent ou issues des diasporas.

 

Comment postuler ?

Pour faire acte de candidature, veuillez envoyez votre CV et une vidéo mobile en mode selfie de motivation à dreamjob@totem-experience.com au plus tard le vendredi 19 février 2021 inclus.

NB : seuls les candidats sélectionnés seront contactés

Merci pour votre implication

 

A propos de l’agence Totem experience

Totem Expérience est le laboratoire de la créativité digitale en Afrique. Nous identifions et collaborons avec les meilleurs influenceurs et talents créatifs du continent pour produire du contenu original et capter l’attention des Africains. Nous mettons cette expertise à la disposition des marques, agences et médias souhaitant toucher une audience afropolitaine (Afrique + diaspora). Composée d’experts et de jeunes talents passionnés par les médias et la communication digitale, la société est implantée en France (Paris) et en Côte d’Ivoire (Abidjan)

Recherche Chef.fe de projet event ADICOMDAYS

ADICOM (Africa Digital Communication) a pour ambition d’être la plateforme internationale de développement de la communication digitale en Afrique, d’accompagnement des talents créatifs et de mise en réseau des acteurs.

Les réseaux sociaux on ne peut plus s’en détourner: “avec 140 millions d’utilisateurs sur le continent dont le Nigeria comme pays principal (29 millions), la marge de progression est énorme sachant qu’il y a plus d’un milliard d’habitants sur le continent.” Jocelyne Muhutu Rémy (Facebook Afrique)@ADICOMDAYS2019.

#ADICOM c’est une marque déposée portée par l’agence Totem expérience, dont les deux activités principales sont :

  • La production de l’événement phare de la communication digitale en Afrique #ADICOMDAYS
  • Le développement de formations social media à destination des professionnels de cet écosystème, physiques et en ligne toute l’année #ADICOMACADEMY

Qu’est ce que les #ADICOMDAYS ? ADICOMDAYS est le rendez-vous de la créativité digitale en Afrique. Cet évènement BtoBtoC est au carrefour entre la communication et le marketing, le web et le social media & l’innovation et l’entrepreneuriat. Il a été pensé et est organisé par le laboratoire de créativité digitale Totem Experience.

Les principaux chiffres clés de l’édition 2020 100% online sur 2 jours :

  • 64 000 connexions sur les lives
  • Générés par 8135 personnes différentes
  • +6500 interactions

Offre d’emploi : ADICOMDAYS recherche actuellement un.e chef.fe de projet événementiel !

A propos

  • Nom de l’entreprise : TOTEM EXPERIENCE
  • Nom du projet : ADICOMDAYS (Africa Digital communication)
  • Secteur d’activité : Communication, Digital, Nouveaux médias
  • Lieu de travail : Abidjan, Riviera 3, Côte d’Ivoire
  • Date limite d’envoi des candidatures : 19 février 2021 inclus
  • Niveau de poste : Responsable d’équipe, coordinateur
  • Type de contrat : Consulting ou CDD 10 mois

 

Mission du poste

La responsabilité du Chef de projet event ADICOMDAYS est d’imaginer et piloter la production de l’événement annuel ADICOMDAYS qui fêtera ses 5 ans en 2021, de bout en bout avec la direction, en intégrant parfaitement les objectifs, la culture et en respectant le budget attenant.

A ce titre, vous avez pour responsabilités principales :

  • Réaliser des études préalables pour identifier les besoins de chaque cible de l’écosystème avec un focus annonceurs et créateurs de contenus et proposer les formats et contenus qui y répondent
  • Organiser et mettre en place les outils de suivi projet en respectant les procédures par commission
  • Piloter et coordonner l’équipe de production annuelle composée de 5 commissions (commercial, programmation, logistique, communication, administratif et financier)
  • Suivre et optimiser le budget prévisionnel de l’évènement avec la responsable financière
  • Gérer le bon déroulement de l’évènement par temps fort
  • Adapter le projet en fonction des risques et impondérables
  • Coordonner la production des bilans avec les équipes

 

Profil recherché

  • Niveau d’études : Bac +4/5 profil de niveau Master

 

  • Expérience professionnelle requise : Expérience professionnelle de 5 ans et plus dans le domaine de la communication et des médias et plus précisément dans la gestion de projet, l’évènementiel, la direction de clientèle et le digital en agence ou chez l’annonceur

 

  • Savoir :
    • Connaissances techniques liées à la communication 360 et à l’événementiel
    • Culture générale en communication digitale
    • Bonne connaissance en gestion de projets
    • Connaissances des marchés d’Afrique francophone (comportement des internautes, marques, formats, communautés, …)
    • Appétence pour le numérique de façon générale

 

  • Savoir Faire :
    • Maitrise des médias sociaux, des outils bureautiques (suite office) et communautaires en ligne (drive, …)
    • Idéalement une bonne connaissance du tissu local des prestataires
    • La maitrise de photoshop serait un plus
    • Savoir travailler en mode projet agile
    • Capacité d’analyse et de synthèse
    • Bonnes aptitudes réactionnelles
    • Maitrise de la langue anglaise

 

  • Savoir Être :
    • Grande autonomie
    • Organisation
    • Réactivité, sens pratique
    • Adaptabilité, avoir les bons réflexes et bonne tolérance aux situations d’urgences • Polyvalence
    • Excellent relationnel
    • Sens de l’écoute
    • Force de proposition
    • Esprit d’équipe
    • Rigueur
    • Disponibilité et flexibilité (déplacements possibles dans un pays de la sous région)

 

Particularités du poste

Environnement start up avec une forte culture résultats ; digitalisation importante de l’évènement, adaptation à un écosystème complexe et multiculturel et des enjeux importants liés à la 5ème édition anniversaire

 

Pourquoi postuler ?

  • #Apprendre auprès de l’équipe et des experts en communication digitale rencontrés
  • #SeConnecter à l’ensemble de l’écosystème digital en Afrique ; professionnels de la communication
  • #Innover s’inspirer auprès de ceux qui font les tendances social media en Afrique et Transmettre aux autres responsables de commission : en étant autonome sur l’accompagnement de l’équipe. Vous aurez la possibilité́ d’expérimenter de nouveaux process de travail sur ce projet.

Tout simplement pour faire partie d’#ADICOMFAMILY, une vraie communauté à l’année d’entraide et de partage avec des personnes vivants sur le continent ou issues des diasporas.

 

Comment postuler ?

Pour faire acte de candidature, veuillez envoyez votre CV et une vidéo mobile en mode selfie de motivation à dreamjob@totem-experience.com au plus tard le vendredi février 2021 inclus.

NB : seuls les candidats sélectionnés seront contactés

Merci pour votre implication

 

A propos de l’agence Totem experience

Totem Expérience est le laboratoire de la créativité digitale en Afrique. Nous identifions et collaborons avec les meilleurs influenceurs et talents créatifs du continent pour produire du contenu original et capter l’attention des Africains. Nous mettons cette expertise à la disposition des marques, agences et médias souhaitant toucher une audience afropolitaine (Afrique + diaspora). Composée d’experts et de jeunes talents passionnés par les médias et la communication digitale, la société est implantée en France (Paris) et en Côte d’Ivoire (Abidjan)

Papypro, photographe et vidéaste au Sénégal

Maodo Malick Sall est @papypro sur les réseaux sociaux, un passionné de l’image ! Finaliste au concours ADICOMAWARDS dans la catégorie voyage, parrainée par Air France, il a répondu à nos questions…

 

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Alors mon parcours en tant que photographe et filmmaker n’est pas si long je dirais. J’ai commencé la photo entre 2015 et 2016 avec un iPhone 4… Lol ! Après plus j’avançais, plus j’en voulais toujours plus. Jusqu’à ce que je me sois procuré un appareil photo. En fin d’année 2016, je me suis lancé dans la vidéo et aujourd’hui c’est mon Full-time job.

Vous considérez-vous influenceur.se ? Pourquoi ? 
Grâce aux contenus que je crée, c’est-à-dire la photo et la vidéo, j’arrive à « influencer » les personnes qui me suivent. Je leur fais découvrir certains lieux avec des photos ou travel videos, des tutoriels entre autres.

 

 

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Quelle est votre ligne éditoriale ? 
Disons que sur les réseaux sociaux, je ne parle que de mes passions, de ce qui m’intéresse. Je ne m’attarde pas sur certains détails parce que le temps est précieux et je le consacre que sur ce que j’aime.

Comment réussissez-vous à créer du contenu attrayant ?
On n’a pas tous la même vision des choses. Par exemple moi je peux voir une chose et dire que c’est magnifique, faire une vidéo, un bon montage et publier sur mes réseaux mais il y aura certainement des personne qui ne trouveront rien d’intéressant ou magnifique.
Pour moi l’important c’est de faire ce qui nous faire vivre… la passion.

Quels sont vos projets en cours ?
Je préfère garder la surprise !

À quoi ressemble votre journée type ? 
Je dirais une journée avec ma caméra, mon drone, des batteries, des cartes mémoire et bien sûr du café😊

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie de création de contenu ou vos envies de création ? 
Alors moi, je prévois presque rien. Je crée par envie, surtout côté vidéo. Du coup je peux faire un tournage lancer un premier teaser puis rester des semaines sans poster.

Qui sont les créateurs de contenus qui vous influencent ?
Disons Peter Mckinnon, Sam kolder, jonhy (FPV), Parker Welbeck…

Le mot de la fin vous revient : une dernière chose à partager (un compte, une citation, une astuce, un coup de cœur) ? 
J’ai juste un conseil à donner à tous ceux qui veulent se lancer dans la création de contenus : Faites ce que vous aimez.

Continuez à suivre Papypro sur Instagram et YouTube ! Découvrez nos autres interviews sur le blog 😉 

Moussa Ndoye, un passionné du cinéma

Rendez-vous au Sénégal avec Moussa Ndoye, étudiant en production cinématographique et Audiovisuelle à l’ISEP-THIES. Finaliste dans la catégorie tech aux ADICOMAWARDS, il est le co-fondateur de sevens_prod et Fondateur de Meuz’Art Prod

 

Comment vous définiriez-vous en un tweet ?
Un passionné du cinéma, prêt pour la révolution #NguirCinemaWuEuleuk

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
J’ai passé mon bac en 2017 puis j’ai été orienté en physique-chimie. Un an après, j’ai réussi le concours d’entrée a l’ISEP pour suivre ma passion le cinéma. Diplômé cette année, j’ai fondé avec des amis Seven’s Prod, une entreprise de production Cinématographique et Audiovisuelle, où l’on multiplie nos réalisations : films, clips vidéos, pubs…

Vous considérez-vous influenceur.se ? Pourquoi ?
Un influenceur, c’est celui qui peut influencer positivement ou négativement une communauté en général. Pour moi, c’est celui qui a une mission de vie, celui qui s’engage dans une cause noble, qu’importe avec une grande ou une petite communauté.

Quelle est votre ligne éditoriale ?
Mes sujets phares : art, communication, médias, photographie, lifestyle, cinéma.

 

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Moussa Ndoye (@meuzart_prod)

Quelle est votre audience et a t-elle des caractéristiques spécifiques ?
67% d’hommes et 23% de femmes avec la tranche d’âge entre 18 et 24 ans qui constitue 57% de ma communauté.

Comment réussissez-vous à créer du contenu attrayant ?
Pour nous la qualité de l’appareil importe peu, ce qui est essentiel c’est le contenu et le message à faire passer. Nous sommes très organisés, c’est pourquoi nous avons voulu classer le processus par étapes : l’idée, la conception, la phase de recherche, la réalisation, le câblage (pour les hashtags) et la diffusion.

Quels sont vos projets en cours ?
Notre projet en cours est un film d’animation 3D qui a pris pratiquement tout notre temps, ce film s’intitule <<MBAMBULAAN>>. Un film qui parle de l’immigration clandestine et qui appuie en quelque sorte l’entrepreneuriat Agricole. Nous faisons également une émission Portrait entrepreneurial des femmes.

À quoi ressemble votre journée type ? 
Comme celle des autres mais ici c’est plus chargé, tu commences à 8h 30 et tu termines à 22h. C’est difficile, mais ce qui nous sauve c’est notre amour et notre passion sur ce que l’on fait, nous nous amusons avec le travail, c’est ça notre petit plus.

Quels sont les défis auxquels vous devez faire face ?
Au manque de culture de l’image.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie de création de contenu ou vos envies de création ?
Nous nous amusons à créer du contenu qui a vraiment du sens, qui peut cultiver les membres de notre communauté, leur apprendre des choses nouvelles et toucher leur sensibilité. Cette touche artistique, c’est notre point fort !


Qui sont les créateurs de contenus qui vous influencent ?
Laye Pro, Bizengabiz…

Pourquoi recommanderiez- vous aux marques de travailler avec vous ?
Parce que nous avons cette discipline du travail bien fait, dans les meilleurs délais, mais aussi l’aspect artistique qui nous distingue des autres par l’organisation, la maîtrise et les compétences.

Le mot de la fin vous revient : une dernière chose à partager (un compte, une citation, une astuce, un coup de cœur) ?

« Là où c’est dur, seuls les durs y passent. » Ce que me dit mon grand frère pour me booster, absolument, Il faut croire en ses rêves et rêvez grand.
Je remercie tout le monde notamment mes encadreurs à l’ISEP : M. Arfang, Obelussien bi, Dioss, Diop Son…
Matar, Fatou, Anta, Diass, Sophia…
Ama Gueye, Dethie, Babdinho…
Maodo, Landing, Mbaye, Queen, Bassene…
pour l’accompagnement.

Retrouvez Moussa sur ses pages Instagram @meuzart_prod et @sevens_prod, Facebook et Youtube !

Julie et sa passion pour la cuisine

Cette semaine, c’est Julie Kassa Mapsi alias @popolovescooking, finaliste aux #ADICOMAWARDS dans la catégorie food que nous retrouvons dans notre interview ! 

 

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Après l’obtention de mon BAC ES à Libreville je suis arrivée en France pour poursuivre mes études supérieures à l’école hôtelière de Paris (Jean Drouant). J’y ai obtenu un BTS en gestion hôtelière avant de poursuivre sur une licence professionnelle en hôtellerie de luxe. Aujourd’hui je suis diplômée d’un master en management hôtelier. Passionnée de cuisine depuis l’enfance j’ai décidé de me lancer à mon propre compte. Je suis auteure culinaire depuis 2017, je fais des prestations traiteur ainsi que des livraisons à domicile sous l’enseigne Popo Loves Cooking Delivery.

Vous considérez-vous influenceur.se ? Pourquoi ? 
Oui car j’ai une communauté qui s’identifie beaucoup à moi, que j’inspire et qui consomme des produits/marques que je mets en avant en me faisant confiance.

Quelle est votre ligne éditoriale ?
Je partage des recettes sous forme de photos et/ou vidéos, des retours clients, des unboxing de marques afro intéressantes ainsi que du contenu sur ma vie d’entrepreneur, lifestyle et notamment de ma vie de jeune maman.

Quelle est votre audience et a t-elle des caractéristiques spécifiques ?
Je suis suivie majoritairement par des femmes de la tranche d’âge 25-34 ans. Les villes sont Libreville Paris, Dakar, Abidjan puis Montréal.

Comment réussissez-vous à créer du contenu attrayant ?
En proposant des recettes originales, qui sortent de l’ordinaire, simples et réalisables par tous. En m’appliquant sur les visuels aussi et en utilisant beaucoup de storytelling autour de mes posts.

Quels sont vos projets en cours ?
Je suis entrain d’écrire 2 livres. Un livre sur les petits-déjeuners et brunchs à l’africaine Wake up Africa ainsi qu’un ebook La Mamaro de recettes simples et rapides pour les mompreneurs. Parallèlement à ça je peaufine mon service de livraison que j’ai lancé durant le confinement.

 

À quoi ressemble votre journée type ?
Je n’ai pas vraiment de journée type. Ça peut être des journées très speed avec des courses à l’extérieur pour des prestations, des heures à cuisiner, des livres à finaliser etc… ou des journées plutôt tranquilles où je réponds aux mails, je travaille ma stratégie…

Quels sont les défis auxquels vous devez faire face ?
Allier ma vie de jeune maman et le travail.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie de création de contenu ou vos envies de création ?
J’adapte ma création de contenu très souvent aux différents produits que je reçois à tester. Je m’efforce aussi d’avoir dans mon contenu des recettes, des videos (format Réels) sur IG notamment, des retours clients, des photos lifestyle. Pour le type de recettes je n’hésite pas à proposer des sondages à ma communauté pour savoir ce qui leur plairait mais avant tout je fais ce qui me plait et que j’ai envie de partager.

Qui sont les créateurs de contenus qui vous influencent ?
@madeinclems, @aistou_cuisine, @ayitemaureen

Pourquoi recommanderiez-vous aux marques de travailler avec vous ?
Car je suis une personne très créative et je saurai mettre en valeur leurs produits de la meilleure des façons.

Le mot de la fin vous revient : une dernière chose à partager (un compte, une citation, une astuce, un coup de cœur) ?
Le compte de @msaimcy qui m’aide beaucoup pour ma stratégie sur Insta

 

Continuez à suivre Julie sur Instagram, Facebook ou encore YouTube !

Découvrez les autre finalistes ADICOMAWARDS sur notre blog.

Rosa Lisa, une guerrière qui écrit

Rencontre avec Rosa Lisa Makongo Ebobisse, créatrice de contenu et finaliste #ADICOMAWARDS dans la catégorie ADICOM4GOOD, parrainée par Migrants As Messengers de l’OIM. Drépanocytaire, Rosa Lisa a lancé la page « Relève toi et avance » afin d’informer et de sensibiliser autour de cette cause. 

 

Comment vous définiriez-vous en un tweet ?
Disons que je me vois comme une guerrière de la vie.

 

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Diplômée d’une licence en communication événementielle et publicitaire depuis 2015, j’ai dû arrêté pour chercher du travail, ce qui n’a pas été facile avec mon état de santé. Je n’ai pas trouvé de travail, mais j’ai développé mon autre passion pour l’animation radio. Ce n’est qu’en 2019 que ma vie a pris un autre tournant avec la page RELÈVE TOI ET AVANCE.

 

Vous considérez-vous influenceuse ? Pourquoi ? 
Oui je me considère comme une influenceuse… Parce que j’ai un message à passer et jusqu’ici il est bien accueilli et compris de ma communauté, et surtout de mes semblables.

 

Quelle est votre audience et a t-elle des caractéristiques spécifiques ?
Drépanocytaires, parents de Drépanocytaires et des personnes qui en connaissent… Des personnes saines aussi qu’on essaie de sensibiliser.

 

Comment réussissez-vous à créer du contenu attrayant ?
En proposant des thématiques liées à la maladie.

 

Quels sont vos projets en cours ?
Mon travail, une campagne digitale de dépistage du gène Drépanocytaire et une association dans les années à venir !

 

À quoi ressemble votre journée type ?
Cela peut varier en fonction des jours mais la journée type est celle-ci : Réveil, rédaction de mes articles pour la radio, honorer mes rendez-vous de la journée, l’émission radio, publication sur la page et petit temps en famille… Je dors très tard et c’est un temps que j’alloue à toutes sortes de réflexion.

 

Quels sont les défis auxquels vous devez faire face ?
Je dirais essentiellement qu’agrandir cette communauté n’est pas aisé ainsi que la réalisation de projets afférents.

 

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie de création de contenu ou vos envies de création ? 
C’est purement au feeling, je retrace surtout des sujets qui intéressent les Drépanocytaires… Des questions anonymes, des témoignages.
Qui sont les créateurs de contenus qui vous influencent ?
Tous ceux qui ont des pages parlant de la drépanocytose et aussi un peu des influenceuses du Cameroun.

 

Pourquoi recommanderiez- vous aux marques de travailler avec vous ?
Parce que j’ai soif d’apprendre, j’aime les défis, je suis très friande des opportunités qui vont me permettre d’exprimer mon potentiel sans me limiter à cause de mon état de santé.

 

Le mot de la fin vous revient : une dernière chose à partager (un compte, une citation, une astuce, un coup de cœur) ?
La drépanocytose est devenu ma motivation pour réussir.
 
Merci à Rosa Lisa pour ce beau partage, continuez à la suivre sur Instagram et Facebook !

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