Finaliste aux ADICOMAWARDS dans la catégorie beauté, parrainée par Mixa, Larissa a créé la plateforme « Nappy du Congo » dans le but de réunir les femmes de la RDCongo aux cheveux naturels. Cette communauté compte aujourd’hui plus de 5000 membres !
Comment vous définiriez-vous en un tweet ?
Journaliste de formation, blogueuse, spécialiste en communication, écrivaine, créatrice de contenu, locksée et boule d’énergie. J’anime depuis des années la communauté sur Facebook Nappy du Congo, qui réunit les femmes aux cheveux naturels du Congo et d’ailleurs.
Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Après des études en journalisme, j’ai travaillé pendant des années en tant que présentatrice (du journal et d’émissions) radio, tout en étant blogueuse. Puis ayant fait une spécialisation en communication, je me suis lancée dans les relations publiques et la communication institutionnelle, et depuis quelques années dans le community management. Consultante en communication, écrivaine, créatrice de contenu, j’anime depuis des années la communauté sur Facebook Nappy du Congo, qui réunit les femmes aux cheveux naturels du Congo et d’ailleurs. La communauté a plus de 5000 membres, et un groupe Whatsapp dérivé, qui est devenu au-delà de la simple plate-forme d’échange sur la beauté du cheveu et ce qui y est lié, un véritable lieu de networking et de partage d’opportunités.
Vous considérez-vous influenceuse ? Pourquoi ?
Un influenceur désigne toute personne qui dispose d’une notoriété sur une thématique spécifique au travers du web et notamment des réseaux sociaux. Ils créent des contenus qu’ils diffusent sur les réseaux sociaux. Avec Nappy du Congo, je suis devenue influenceuse dans le domaine du cheveu naturel, ayant collaboré avec certaines marques locales pour promouvoir leurs produits et leurs services. Bien avant cela, en tant que productrice de contenu de manière générale sur mon profil Facebook et sr Twitter, j’ai été approchée par de nombreuses entreprises pour participer à des activités qu’ils organisent.
Quelle est votre ligne éditoriale ?
Sur les réseaux sociaux, je communique avec liberté, une grosse pointe d’humour, et un esprit critique. Même dans la critique, tout se fait dans le respect le plus strict de ceux qui me suivent.
Quelle est votre audience et a t-elle des caractéristiques spécifiques ?
Pour Nappy du Congo, mon audience est essentiellement féminine, des femmes actives, des étudiantes, des entrepreneures, des indépendantes.
Pour mes autres activités, le public est plus varié, autant masculin que féminin. C’est notamment le cas pour #JeudiKretch, un hashtag initié depuis 2015, à travers lequel j’interpelle ceux qui me suivent sur diverses questions de société.
(Le kretch est un terme propre au kinois-habitant de Kinshasa, la capitale du Congo, qui désigne un quolibet ou une pique. J’ai choisi le jeudi juste comme ça pour ces coups de gueule et c’est une formule qui a bien marché)
Comment réussissez-vous à créer du contenu attrayant ?
Le contenu je le trouve autour de moi, sur internet, dans mes discussions avec les autres, bref tout est une source d’inspiration.
Quels sont vos projets en cours ?
Mon principal projet est le lancement d’une série de podcast sur les femmes. C’est en cours d’élaboration.
À quoi ressemble votre journée type ?
Mes journées sont très différentes les unes des autres. Certains jours, je me lève tôt pour répondre à certains rendez-vous et il arrive qu’au fil de ces rencontres, une idée me vienne. Je la note dans mon téléphone, pour l’exploiter plus tard.
Certains jours, quand je n’ai pas l’obligation d’être debout tôt, je prends mon temps pour me réveiller, puis je passe un peu de temps sur les réseaux sociaux. Je regarde des contenus sur toutes les plateformes, je les enregistre, j’en partage certains, je rédige pour des personnes qui ont recourt à mes services, je produis des contenus a partir de photos prises ca et la, bref mes journées sont remplies, différentes les unes des autres, et trépidantes.
Quels sont les défis auxquels vous devez faire face ?
Le plus gros défi, c’est la connexion internet, pas toujours stable au Congo. Parfois aussi le manque de temps pour travailler sur des projets personnels, et au Congo le fait que les influenceurs sont très peu pris en compte par les entreprises et les marques. Ceux qui le font sont souvent assez ingrats en termes de proportion par rapport à leurs demandes et à la contrepartie qu’ils donnent. Il y a bien sûr des exceptions mais c’est la situation de manière générale.
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre stratégie de création de contenu ou vos envies de création ?
Ma stratégie est basée sur les échanges que nous avons dans la vraie vie ou sur les échanges sur Whatsapp. Une idée jaillit, je la note, pour m’en servir pour un post,. Parfois ce sera un texte avec une photo d’illustration, parfois, une petite vidéo, parfois le contenu d’une autre page ou d’un sujet intéressant de Youtube.
Parfois c’est plus structuré, du contenu préparé pour des semaines et noté quelque part, que je partage au moment opportun.
Qui sont les créateurs de contenus qui vous influencent ?
Il y a une communauté que je suis beaucoup, Si toi aussi tu es nappy-Staten, et Nappy Care, une plateforme qui appartient à une membre de notre de notre communauté nappy. Pour le reste, je m’inspire un peu partout, sur les réseaux sociaux et même en dehors.
Pourquoi recommanderiez- vous aux marques de travailler avec vous ?
Le principal avantage de travailler avec moi c’est l’accès à cette plateforme dynamique de femmes de divers domaines, mais aussi à un public plus varié , des jeunes et des moins jeunes, et une créativité dans les contenus avec toujours une touche personnelle.
Le mot de la fin vous revient : une dernière chose à partager (un compte, une citation, une astuce, un coup de cœur) ?
Mon astuce : beaucoup de spontanéité, de la fraicheur, une curiosité et une remise en question permanente !
Retrouvez Larissa et Nappy du Congo sur Facebook, Instagram, Twitter et sur le site moyindo.cd. Consultez d’autres profils créatifs sur le blog Totem Experience.